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RICANEMENT, subst. masc.
A. − Action de ricaner; rire forcé ou contenu qui traduit la joie mauvaise, la moquerie ou le cynisme. Affreux, petit ricanement; ricanement de colère, de dédain, de haine. Un ricanement de damné passa dans sa gorge, un regard de flamme jaillit de ses yeux (Ponson du Terr.,Rocambole, t. 1, 1859, p. 746).J'ai seulement entendu, d'abord, une sorte de gémissement sourd (...) et ensuite, un petit rire décharné comme un squelette − le ricanement féroce et triomphal de l'autre, de la maîtresse enfin victorieuse (Farrère,Homme qui assass., 1907, p. 304).
P. méton. Expression que donne ce rire. Les lèvres [du noyé] tordues, tirées vers un des coins de la bouche, un ricanement atroce (Zola,Th. Raquin, 1867, p. 86).
B. − Rire forcé ou traduisant la gêne. Ricanement confus, idiot. Jean se mit à se gratter l'oreille: − C'est que, lui dit-il après bien des ricanements et des Mademoiselle est trop bonne, (...) mon prix fait ne sera pas achevé demain (Stendhal,Lamiel, 1842, p. 138).
Prononc. et Orth.: [ʀikanmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1733 [éd.] « rire bête ou gêné » (Chaulieu, Œuvres diverses, t. 1, p. 134). Dér. de ricaner*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér.: 315. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 199, b) 627; xxes.: a) 600, b) 472.