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* Dans l'article "RESSOUVENIR2,, subst. masc."
RESSOUVENIR2, subst. masc.
A. − Vieilli ou littér.
1. Souvenir que l'on continue à garder d'une chose passée ou souvenir d'une chose oubliée; p. méton., évocation, rappel de ce souvenir. Synon. rappel, réminiscence; anton. oubli.Vague ressouvenir. J'ai osé lui rappeler [à l'Empereur] les quatorze paragraphes dont il avait déjà eu l'idée, et que j'ai déjà mentionnés ailleurs. Il en a écouté le ressouvenir avec plaisir (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 337).En réfléchissant sur la fraîcheur des souvenirs, sur la couleur enchantée qu'ils revêtent (...) j'admirais ce travail (...) de l'âme qui écarte et supprime dans le ressouvenir de moments agréables, tout ce qui en diminuait le charme (Delacroix, Journal, 1854, p. 174).
2. En partic. [À propos d'une œuvre artist.] Ce qui dans une œuvre évoque le style d'un autre artiste, d'un autre auteur. Synon. réminiscence.Il y a dans ses œuvres [de Theuriet] un ressouvenir de George Sand (Zola, Romanc. natur., Les Romanc. contemp., 1881, p. 283).
B. − Fam., vieilli. Sentiment d'une douleur, d'une souffrance qui se renouvelle; souvenir amer de quelque chose. Il y a des maux dont on n'est jamais si bien guéri qu'il n'en reste quelque ressouvenir (Ac.).
C. − Fam., vx. Petit morceau de papier que l'on accrochait sur la manche de son habit afin que sa vue rappelle une chose qu'on craint d'oublier. Synon. usuels mémento, pense-bête. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc.: [ʀ əsuvni:ʀ]. Étymol. et Hist. a) xiiies. [date du ms.] resovenir « souvenir lointain ou renouvelé » (Les Poésies de Guillaume le Vinier, éd. Ph. Ménard, XXVIII, p. 190, 47), attest. isolée; de nouv. 1552 [éd.] ressouvenir (Pontus de Lyard, Solitaire premier, p. 43); b) 1752 « petit morceau de papier qu'on attache sur sa manche pour faire souvenir de quelque chose » (Trév.). Empl. subst. de [se] ressouvenir*.
DÉR.
Ressouvenance, subst. fém.,littér., synon. deressouvenir.Ces figures qui me sont chères, comme l'est toute ressouvenance du jeune âge (Toepffer, Nouv. genev., 1839, p. 206). [ʀ əsuvnɑ ̃:s]. Barbeau-Rodhe 1930: la ressouvenance [laʀsu-]. Att. ds Ac. dep. 1694. 1resattest. ca 1350 resovenance (Jean d'Arkel, Art d'amour, éd. J. Petit, t. 1, p. 205, attest. isolée), de nouv. 1556 resouvenance (Le Caron, Dialogues, I, 3 (125 v o) ds Hug.); de (se) ressouvenir, suff. -ance*.