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REHAUSSEMENT, subst. masc.
A. − Action de surélever. Rehaussement de la chaussée, d'un mur. On sent qu'au besoin la voilure active peut être sensiblement accrue par le seul rehaussement des colonnes de cubes (Maizière, Nouv. archit. nav., 1853, p. 7).
P. métaph. M. de Talleyrand n'est pas de taille à créer une illusion durable; il n'a pas en lui assez de facultés de croissance, pour tourner les mensonges en rehaussements de stature (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 559).
B. −
1. Augmentation (de prix, de tarif). Synon. relèvement.Ainsi, pour combler cette brèche de quelques millions, le gouvernement recourait au remède extrême: le rehaussement du tarif (Pradelle, Serv. P.T.T., 1903, p. 57).Le rehaussement des droits sur certains biens de choix ou de luxe (Univ. écon. et soc., 1960, p. 48-9).
2. Valorisation, augmentation de valeur, de prestige. La mort faisoit une partie essentielle de ces divertissements antiques. Elle étoit là pour contraste, et pour rehaussement des plaisirs de la vie (Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 581).Un rehaussement [dans le domaine professionnel] confirmé jusque dans le prestige des mots, par les appellations de « technicien breveté » et de « technicien supérieur breveté » (Encyclop. éduc., 1960, p. 130).
Prononc. et Orth.: [ʀ əosmɑ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1503 « action de rehausser (un mur, etc.) » (J. Bouchet, Les Regnars traversant les perilleuses voyes..., Paris, A. Vérard, f oG VI, cf. Gdf. Compl.); b) 1689 « hausse, élévation en valeur, en prix » (Mmede Sévigné, Corresp., 21 déc., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 785); 2. 1552 « fait de rehausser les couleurs d'un tableau » (Est., s.v. eminentia d'apr. FEW t. 24, p. 364a); 3. 1803 « action de faire valoir (un objet, les plaisirs) » (Chateaubr., loc. cit.). Dér. de rehausser*; suff. -ment1*.