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RAPETISSEMENT, subst. masc.
A. − Le fait de rapetisser ou de se rapetisser, de devenir ou de paraître plus petit; état qui en résulte. Augustin retrouvait vieillis, changés de timbres et de significations, tous les environnements de son enfance. Parfois ils lui persuadaient que c'était lui qui était resté le même, qu'eux au contraire avaient changé. Ils concentraient sur eux les rapetissements de la vieillesse (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 289).L'appareil photographique (...) a pris les aspects les plus opposés. Son histoire n'est pas seulement celle de son rapetissement (Prinet, Phot., 1945, p. 34).
B. − Au fig. Diminution de la valeur, de l'importance d'une chose ou d'une personne. Agonie, rapetissement, et plaintes des âmes tendres déchues! (Sainte-Beuve, Volupté, t. 2, 1834, p. 93).L'emplacement nécessaire aux bibliothèques sera une question de plus en plus difficile à résoudre à une époque où le rapetissement général des choses et des hommes atteint tout, jusqu'à leurs habitations (Balzac, Illus. perdues, 1837, p. 121).
REM.
Rapetissage, subst. masc.,synon. de rapetissement,au fig. Ne vous minimisez pas. Fâcheuse manie que celle du rapetissage perpétuel de soi-même (Arnoux, Double chance, 1958, p. 116).
Prononc.: [ʀapətismɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1547 (J. Martin, Arch. de Vitruve, p. 71 ds Gdf. Compl.). Dér. de rapetisser*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 22.