Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
RAISINÉ, subst. masc.
A. − Confiture obtenue à partir de jus de raisin, parfois de vin doux, auquel on ajoute souvent des fruits (poires, coings en particulier). Tartine de raisiné. Elle ne manquait pas de préparer le raisiné à la fin des vendanges (Chardonne, Dest. sent., I, 1934, p. 59).
B. − P. anal. (de couleur), arg., vieilli. Sang. Synon. raisin (v. ce mot C 5).Jamais révolution pareille [à celle du 4 septembre] (...) pas une goutte de raisiné versée (La Petite lune, 1878-79, n o13, p. 2).
Prononc. et Orth.: [ʀ εzine], [ʀe-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1508 résiné « vin cuit de moût tout frais ou de moût et de grains de raisins cuits ensemble » (Michel Menot, Sermons, F o86, c. 2 ds Rev. du XVIes., t. 7, 1920, p. 118); 1606 raisiné (Crespin); b) 1788 « fruits confits au moût de raisin » (Fér. Crit. t. 3); 2. 1808 arg. « sang » faire du raisiné « saigner du nez » (Hautel). Dér. de raisin*; suff. -é*; le sens 2 p. anal. de couleur. Fréq. abs. littér.: 12. Bbg. Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 493. − Sain. Argot 1972 [1907] p. 99.