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QUÉBÉCOIS, -OISE, adj. et subst.
A. − [En parlant de pers.]
1. Adj. et subst.
a) (Personne) qui habite la province du Québec ou qui en est originaire. Synon. partiel canadien(-)français (v. canadien).Québécois francophones, anglophones. Il abandonnait ses études et épousait une jeune Québecoise (Guèvremont, Survenant, 1945, p. 279).Claude Fournier (...) est né et il vit et il filme au Québec (...) Il a toujours pensé qu'un homme québécois, un cinéaste québécois, est un cinéaste à part entière, que le cinéma est un grand art universel (Le Nouvel Observateur, 6 sept. 1980, p. 60, col. 1).Jean-Paul II est venu rappeler que l'héritage du christianisme était inséparable de la culture du peuple québécois (La Croix, 11 sept. 1984, p. 9, col. 3).
b) (Personne) qui habite la ville de Québec ou qui en est originaire. (Dict. xxes.).
2. Adj. [En parlant de choses]
a)
α) Qui concerne le Québec, qui est propre à cette province. Politique québécoise; le Parti québécois (abrév. P.Q.). Le chef du Parti québécois (...) a exprimé, au cours du week-end dernier, à Montréal, son opposition à la politique du gouvernement de M. Bourassa, visant à rétablir partiellement le bilinguisme au Québec (Le Monde, 3 déc. 1986, p. 5, col. 1).
Canado-québécois. Il y a (...) belle lurette que le catholicisme a cessé d'être, aux yeux des Canadiens-français, un facteur important du contentieux canado-québécois (Le Nouvel Observateur, 10 janv. 1977, p. 10, col. 2).
β) En partic. Qui concerne le groupe ethnique et linguistique canadien français constituant la plus grande partie de la population du Québec; relatif à sa culture, à sa civilisation. Cinéma québécois; littérature québécoise.
À la québécoise. Le fast food à la québécoise s'appelle « croque-bec » et il est infiniment plus savoureux que son homologue américain (L'Express, 28 févr. 1981, p. 108, col. 2).
b) Qui concerne la ville de Québec, ses habitants. Au grand stade de l'université Laval la célébration eucharistique. 300 000 personnes assistent à cette messe, soit presque autant que toute l'agglomération québécoise (La Croix, 11 sept. 1984, p. 9, col. 1).
B. − Subst. masc., LING. Français parlé et écrit au Québec. Les données quantitatives (...) varient sensiblement de celles du Vocabulaire fondamental du québécois parlé (N. Beauchemin, P. Martel, M. Théoret, Vocab. du québécois parlé en Estrie, Sherbrooke, 1983, p. vi).
Prononc. et Orth.: [kebekwa], fém. [-wa:z]. Étymol. et Hist. 1. 1754 les quebequois, miliciens quebecois « habitants de la ville ou de la province de Québec » (Duquesne, Lettres à Contrecœur ds Papiers contrecœur, éd. F. Grenier, p. 120 et 191, Presses univ. Laval 1952, Publ. des archives du séminaire de Québec); 2. 1966 « langue parlée dans la province de Québec » (G. de Marchais, Défense et illustration du québecien ds Parti pris, vol. 3, n o6, p. 25). Dér. de Québec, nom d'une ville du Canada qui a désigné ensuite plusieurs entités et espaces géographiques y compris l'État du Québec. Ce nom de lieu orthographié Quebecq en 1601, est utilisé en 1603 par Champlain sous la graph. quebec, Quebecq et Kebec. Ce topon. tient d'une lang. algonquienne où le mot kebec, kepac signifie « rétrécissement, passage étroit », et le fleuve St Laurent se rétrécit considérablement avant d'arriver devant Québec (v. J. Poirier, Regards sur les noms de lieux, Gouvernement du Québec (Commission de toponymie, 1982) ds Ét. et rech. topon., t. 3, pp. 119-120) (v. aussi S. Blais, Apport de la topon. anc. aux ét. sur le fr. québécois et nord-américain (Commission de toponymie, 1983) ds Ét. et rech. topon., t. 6, p. 11).