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* Dans l'article "PYCN(O)-,(PYCN-, PYCNO-), élém. formant"
PYCN(O)-,(PYCN-, PYCNO-) élém. formant
Élém. tiré du gr. π υ κ ν(ο)-, de π υ κ ν ο ́ ς « dru, serré, épais », entrant dans la constr. de qq. mots sav., notamment de méd.
A. − BOTANIQUE:
pycnophylle , adj.,,Qui a des feuilles épaisses`` (Lar. encyclop.).
B. − MÉDECINE:
pycnique , adj. et subst. masc.[Dans la classification de Kretschmer] (Type morphologique) caractérisé par un corps trapu, un visage large, une tendance à l'embonpoint, un tempérament cycloïde (d'apr. Psychol. 1969, Ancelin Sc. hum. 1982). Anton. leptosome.Du point de vue psychologique, Kretschmer oppose deux types: le cyclothyme, qui répond à la structure pycnique, et le schizothyme qui répond à la structure leptosome (Delay,Psychol. méd., 1953, p. 155).
pycnoépilepsie , pycnolepsie (de [épi]lepsie*), subst. fém.Syndrome proche du petit mal, apparaissant pendant l'enfance et caractérisé par de nombreuses absences, une interruption de tout acte volontaire, un arrêt de la pensée, des troubles de la parole (d'apr. March. 1970).
pycnomorphe , adj.[En parlant des cellules nerveuses] Dont les éléments cellulaires colorables sont disposés de manière compacte (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
C. − PHYS., CHIM.:
pycnomètre , subst. masc.Flacon spécial jaugé, muni d'un thermomètre de précision permettant de déterminer la densité d'un liquide ou d'un solide à une température donnée (d'apr. Luq.-Boud. Lait. 1981).
D. − ZOOLOGIE:
pycnogonon , pycnogonum (du lat. sc. pycnogonum, -gonon, -gonum, du gr. γ ο ́ ν υ « genou, nœud »), subst. masc.(Genre d')Arthropode (typique) de la classe des Pycnogonides (d'apr. Lar. encyclop.).
Pycnogonides , subst. masc. plur., dér. Classe d'Arthropodes marins, d'une longueur ne dépassant pas dix centimètres, dont le corps est toujours divisé en trois parties (le céphalon, le tronc et l'abdomen), qui portent à l'avant une trompe caractéristique, à laquelle font suite trois paires d'appendices (d'apr. Zool. 1972). On connaît actuellement près de 500 espèces de Pycnogonides, vivant depuis la zone littorale jusqu'aux abysses profondes de 7 000 m où la température de l'eau est voisine de 2 oC (Zool., t. 2, 1963, p. 251 [Encyclop. de la Pléiade]).
pycnonotidés (-not-, du gr. ν ω ̃ τ ο ς « dos » + -idés*), subst. masc. plur., ornith. Famille d'oiseaux comprenant des passereaux habitant les régions de l'Ancien Monde, notamment l'Afrique et l'Asie (d'apr. Cuisin 1969).
Rem. 1. Empr. au gr. Pycnidiospore, pycnospore (de π υ κ ν ο ́ σ π ο ρ ο ς « qui est semé dru »), subst. fém., bot. ,,Spore provenant d'une pycnide`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Pycnose (de π υ ́ κ ν ω σ ι ς « condensation », par l'intermédiaire de l'angl. pycnosis), subst. fém., méd. ,,Diminution de taille du noyau cellulaire avec condensation du matériel nucléaire, traduisant une dégénérescence nucléaire`` (Verch.-Bud. 1981). Pycnotique, adj., dér. ,,Caractérisé par la pycnose, qui se rapporte à la pycnose`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Les noyaux deviennent pycnotiques après émission d'une ou plusieurs grosses vacuoles claires (J. Verne, Vie cellul., 1937, p. 157). Pycnostyle (de π υ κ ν ο ́ σ τ υ λ ο ς), subst. masc., archit. ,,Entrecolonnement dont la valeur est de trois modules ou d'un diamètre et demi`` (Noël 1968). 2. Empr. au gr. par l'intermédiaire du lat. sav. Pycnide (de π υ κ ν ο ́ ς « épais », par l'intermédiaire du lat. sav. pycnidium), subst. fém., bot. ,,Fructification fongique arrondie ou en forme de bouteille, de nature asexuée et produisant des conidies (pycnidiospores) caractéristiques des stades imparfaits de certains champignons`` (Métro 1975).
Prononc. et Orth.: [pikno], en syll. inaccentuée [-ɔ-]. Mots constr. toujours soudés. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 43 (s.v. pycnomètre). − Quem. DDL t. 8 (s.v. pycnomètre), 29 (s.v. pycnique).