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PURULENCE, subst. fém.
MÉD., PATHOL. État de ce qui est purulent; suppuration. Purulence d'un crachat. Et leurs blessures fourmillaient de vers, ils étaient morts, empoisonnés par ces plaies immondes. C'était cette purulence que rien ne pouvait combattre, qui soufflait et vidait des rangées de lits (Zola,Débâcle, 1892, p. 500).La putréfaction des matières organiques est due à l'activité de minuscules êtres vivants dont les germes proviennent de l'extérieur. N'est-il pas logique d'expliquer de façon analogue la putréfaction, la purulence des plaies? (J. Rostand,Genèse vie, 1943, p. 152).
Au fig., littér. Chose, état qui évoque la pourriture, qui inspire le dégoût, la répulsion. Il fallut se noyer l'âme dans les malpropres soucis d'argent, dans la purulence des égoïsmes sollicités, dans le cloaque des poignées de main (Bloy,Femme pauvre, 1897, p. 218).
Prononc. et Orth.: [pyʀylɑ ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1555 [éd.] « état de ce qui est purulent; suppuration » la purulence et la sanie ([B. Aneau], Tresor de Evonime, p. 185 ds Gdf. Compl.), attest. isolée; à nouv. av. xviiies. 1766 une tendance à la purulence (Diderot, Lettres S. Volland, p. 123); 1886 fig. la purulence infinie d'une âme (Bloy, Désesp., p. 326). Empr. au b. lat.purulentia « pus, purulence », et fig. « lie, rebut », dér. du lat. purulentus, v. purulent.