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* Dans l'article "PUNCH2,, subst. masc."
PUNCH2, subst. masc.
A. − SPORTS (boxe). Aptitude d'un boxeur à décocher un coup violent, précis, capable de mettre l'adversaire hors de combat. Avoir du punch. Chez Assane Diouf, on trouve le talent du virtuose (...). Ses déplacements rapides, sa précision, son punch enfin sont les principaux atouts de son jeu (L'Œuvre, 20 avr. 1941).
P. ext. Réserve de force qui permet à un sportif, à une équipe d'accomplir l'effort nécessaire au moment voulu, à faire preuve de mordant et d'efficacité. Il n'a plus le punch, ce je ne sais quoi dans la nature de sa balle qui en assurait l'efficacité (L'Auto, 27 sept. 1933, p. 4 ds Grubb Sports 1937, p. 58).
B. − Au fig., fam. Dynamisme d'une personne, efficacité, ardeur combative, capacité de riposte. Manquer de punch. Comme ils allaient se quitter, Marchesseau dit simplement à Lucien: « Tu as un fameux punch! » et Lucien répondit: « C'était un Juif » (Sartre, Mur, 1939, p. 209).« Vous n'avez pas le punch, que voulez-vous! » Remarque le neveu de Ganse, avec pitié (Bernanos, Mauv. rêve, 1948, p. 901).Ah! fit Gretel [à Max] (...) ce ne sont peut-être pas des hommes du monde, mais ce... comment l'appelez-vous? Mouchet... quel punch! (Vialar, Dansons, 1950, p. 200).[En parlant d'une chose] Propos, discours qui ont du punch; spectacle qui manque de punch.
Prononc. et Orth.: [pœn(t)ʃ]; Pt Rob., Lar. Lang. fr.: [pœnʃ]; Warn. 1968: [pœntʃ]; Martinet-Walter 1973 (9/17): [pœnʃ]. Homogr. punch1. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 290: un puntch, plur. des puntchs (et puntcheur). Étymol. et Hist. 1. 1909 « coup de poing sec et dur » (La Vie au grand air, 30 oct., 324c ds Höfler Anglic.); 2. 1909 « aptitude d'un boxeur à porter des coups secs et décisifs » (La Boxe et les boxeurs, 8 déc., 3a, ibid.); 3. 1933 « aptitude à réagir vivement, puissance » (Tennis et Golf, 1erjuill., 10 d'apr. Grubb Sports, p. 58). Empr. à l'angl.punch « coup direct et puissant, gén. donné avec le poing » (1578, NED) d'où, au fig. « force, vigueur (dans tout domaine) » (1911 ds NED Suppl.2), du verbe to punch « poinçonner, percer » (xves., NED) d'où « frapper du poing » (1530, Palsgr., p. 670) qui semble apparenté à to pounce « graver en relief, repousser, estamper » représentant peut-être une abrév. à partir du moy. angl. ponson, ponsyon, angl. puncheon « instrument destiné à graver ou à percer », de l'a. fr. d'où est issu le fr. mod. poinçon*.
STAT.Punch1 et 2. Fréq. abs. littér.: 275. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 593, b) 563; xxes.: a) 310, b) 174.
DÉR.
Puncheur, subst. masc.Boxeur qui a du punch. Le boxeur scientifique qu'il était exclusivement, est devenu un « puncheur » redoutable, dont les coups ne pardonnent pas (Miroir des sports, 31 mai 1923, p. 337, col. 1). [pœn(t)ʃ œ:ʀ]; Martinet-Walter 1973 6/17 [-ntʃ œ:ʀ]. Pt Rob., Lar. Lang. fr. [-nʃ œ:ʀ]. Prop. Catach-Golf., v. supra. 1reattest. 1923 supra; de punch, suff. -eur2.
BBG.Becker 1970, p. 216. − Bonn. 1920, pp. 112-113. − Quem. DDL t. 6 (s.v. puncheur).