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PROMOTEUR, -TRICE, subst.
A. − Littér. Personne qui met en oeuvre un projet, qui assure la création de quelque chose et provoque son développement, son succès; personne qui est la première à lancer des idées ou des techniques nouvelles. Synon. animateur, créateur, initiateur, pionnier.Promoteur d'une idée, d'une révolution scientifique, d'un sport, d'une théorie. Ronsard enfin ne fut pas ennemi de cette autre espèce d'innovation dont Baïf se montrait alors le plus ardent promoteur, et qui avait pour objet une versification française métrique, à l'instar des anciens (Sainte-Beuve, Tabl. poés. fr., 1828, p.79).Je veux dire: quelle est celle de ces oeuvres qui ne se ferait certainement pas si la promotrice, non contente de n'être rien, y ajoutait l'idée de ne rien faire? (Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.165):
. Devenant progressivement plus promoteur que gestionnaire, il [l'État] fait proportionnellement plus appel à des techniques de décision relevant de l'opportunité qu'à des actes commandés par la compétence liée. Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.251.
Empl. adj. Force promotrice. La France a reçu des traités entre les deux guerres mondiales la mission de grande puissance promotrice de l'Europe (Perroux, Écon. XXes., 1964, p.540).
B. − Spécialement
1. CHIM., subst. fém. ,,Substance qui accroît l'activité d'un catalyseur dans une réaction chimique`` (Méd. Biol. t.3 1972).
2. DR. CANON., subst. masc. ,,Ecclésiastique tenant près des juridictions ecclésiastiques (...) le rôle de ministère public et qui, dans les assemblées du clergé, veillait au maintien des privilèges et de la discipline`` (Lep. 1948). Le promoteur, qui faisait alors office de ministère public, fut Guillaume Chapeiron, curé de Saint-Nicolas homme éloquent et retors (Huysmans, Là-bas, t.2, 1891, p.105).
3. DR. Promoteur immobilier ou, p.ell. (cour.), promoteur. Homme d'affaires ou société qui achète le terrain, finance les emprunts, choisit les architectes et entrepreneurs et surveille la construction d'immeubles pour les vendre ou les louer. Et comme l'agent immobilier, le promoteur et le banquier ont les moyens de se payer de la publicité (...), toute la publicité clame sur nos murs, dans nos journaux: «Achetez tout de suite votre appartement» (50 millions de consommateurs, sept. 1975, no57, p.33).
4. ÉCON. Promoteur de(s) vente(s). Membre du personnel commercial d'une entreprise, chargé de la promotion des ventes. L'employeur cherchera plus volontiers un prospecteur de secteur technico-commercial, un promoteur des ventes: cela sonne mieux que VRP (voyageur-représentant-placier) (L'Express, mars 1972ds Gilb. 1980).
Prononc. et Orth.: [pʀ ɔmɔtoe:ʀ], fém. [-tʀis]. Att. ds Ac. dep. 1694 (1694-1878 uniquement au masc.). Étymol. et Hist.1. Ca 1350 «initiateur, celui qui provoque la création, la réalisation, qui est la cause de quelque chose» (Gilles Li Muisis, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t.1, p.253); 2. fin xives. dr. et plus spéc. dr. canon. (E. Deschamps, OEuvres, t.9, p.157 ds T.-L.); 3. 1931 chim. (J. phys. et Radium, p.551D); 4. 1964 pour promoteur immobilier (Le Figaro, 4 sept. ds Gilb. 1971). Empr. au lat. médiév. promotor (Du Cange, Latham) dér. du rad. du supin de promovere (v. promouvoir). Fréq. abs. littér.: 66. Bbg. Becker 1970, p.214, 328.