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PROGÉNITURE, subst. fém.
A. −
1. Ensemble des êtres vivants engendrés par un couple humain ou par un couple animal. Synon. enfants, petits, rejetons, descendance, famille, génération.Progéniture d'une chatte, d'une chienne. Le Coucou dépose des oeufs dans le nid d'Oiseaux d'autres espèces, pour les faire incuber et nourrir aux dépens de la progéniture légitime (Caullery, Embryol., 1942, p.25).Les halbrans (...) constituent la progéniture des cols verts sédentaires (Vidron, Chasse, 1945, p.77).Les «instincts éducatifs» que l'on a prêtés généreusement aux parents humains par analogie avec les soins que certaines espèces animales réservent à leur progéniture (Traité sociol., 1968, p.230).
2. Fam., souvent p.plaisant. ou p.iron. [Par rapport au père de famille, ou à la mère, ou aux parents] Enfants. Synon. (petite) famille.Un ton mélancolique, un ton où passaient les entrailles du père pour sa progéniture, pour les quatre petites bouches qu'il faut remplir (Goncourt, Journal, 1890, p.1119).Elle était en proie à une infinité de scrupules touchant la manière d'élever sa progéniture (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p.37).
[Pour désigner un seul être vivant] Un maçon et sa femme attendent leur progéniture sous la pluie. (...) voici la gamine attendue (Frapié, Maternelle, 1904, p.61).
B. − En partic. Descendants. Progéniture mâle. Les mâles (...) ne transmettent pas l'ombre de résistance à leur progéniture (Cuénot, J. Rostand, Introd. génét., 1936, p.34).Ces crabes auraient survécu en plus grand nombre (...) ils auraient laissé une plus abondante progéniture. Parmi quelques-uns de leurs descendants, une nouvelle mutation aurait fait progresser le bouton-pression (J. Rostand, La Vie et probl., 1939, p.180).
C. − P. anal., littér. Rejeton(s) d'une plante. L'arbre et la plante ont tout intérêt à ce que leur progéniture ne pousse point trop près d'eux, parce qu'ils seraient étouffés par elle (Gide, Feuillets, 1925, p.808).
REM.
Progéniter, verbe intrans.,rare. Engendrer, procréer. Partout où il progénitait, il laissait de vraies caresses et de bons écus à son effigie (Laforgue, Moral. légend., 1887, p.41).
Prononc. et Orth.: [pʀ ɔ ʒenity:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist.1. 1481 «origine, extraction» (Texte ds A. Thierry, Monum. de l'Hist. du Tiers Etat, les., II, 421 ds Fonds Barbier: il est issu de grant progeniture); 2. 1610 «descendance» (P. Coton, Institution catholique, I, 637 cité par H. Vaganay ds R. Philol. fr. t.43, p.131: condescendre à la curiosité et fragilité de sa spirituelle progeniture); 3. 1753-67 «êtres engendrés par un animal» (Buffon, Quadrupèdes, t.1, p.60 ds Littré). Dér. du rad. de progéniteur* sur le modèle de géniteur*/géniture*. Fréq. abs. littér.: 66.