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PROBABILISME, subst. masc.
A. − PHILOS. Doctrine selon laquelle l'esprit humain ne peut pas arriver à la certitude absolue mais seulement à des propositions probables. Il faut avouer que le probabilisme des philosophes est un peu plus dangereux que celui des théologiens (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t.1, 1821, p.545).On parle surtout du probabilisme de la Nouvelle Académie qui représentait une sorte de scepticisme métaphysique (Legrand1972).
B. − THÉOL. ,,Doctrine des opinions probables, c'est-à-dire appuyées sur des raisons pouvant faire croire à leur vérité`` (Marcel 1938). Le probabilisme des Jésuites Le grand reproche que l'on adresse aux théologiens est d'avoir fait la part trop large à la notion de probabilisme; rien ne paraît plus absurde (pour ne pas dire plus scandaleux) aux philosophes contemporains que de compter les opinions qui ont été émises pour ou contre une maxime, en vue de savoir si nous devons y conformer notre conduite (Sorel, Réflex. violence, 1908, p.315).Le probabilisme, tel qu'il fut attaqué par Port-Royal, était alors surtout, semble-t-il, une manière d'excuser un comportement risqué, dès qu'il existait une probabilité même très faible (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.98).
Prononc. et Orth.: [pʀ ɔbabilism̭]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist.1. 1720 [éd.] théol. (Bayle, Dict. hist. et crit., t.1, p.563); 2. 1821 philos. (J. de Maistre, loc. cit.). Dér. sav. du lat. probabilis, v. probable; suff. -isme*. Fréq. abs. littér.: 11.