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PORTE-BONHEUR, subst. masc.
A.− Objet considéré comme portant chance. La profusion des porte-bonheur en saphir, des trèfles à quatre feuilles d'émail, des médailles d'argent, des médaillons d'or, des amulettes de turquoise (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 620).
B.− [En fonction caractérisante, à propos d'un objet, d'un être animé ou d'une entité abstr.] Il lui semblait que le crime fût un porte-bonheur pour le jeu (Goncourt, Journal,1869, p. 510).Cet enfant est le porte-bonheur de votre maison. Vous devez le chérir doublement, d'abord pour lui, et puis pour tous ceux d'ici qu'il protège (A. Daudet, Arlésienne,1872, II, 2etabl., 3, p. 391).Elle avait sorti de son sac une photo qu'elle avait posée sur le bord de la table, à l'envers, comme porte-bonheur (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 413).
En appos. Bracelet, pendentif porte-bonheur. Les ouistitis porte-bonheur (Prévert, Paroles,1946, p. 115).
P. méton. Muguet. Mon bon monsieur, du porte-bonheur, du vrai, et ça sent bon! (Estaunié, Ascension M. Baslèvre,1919, p. 193).
Prononc. et Orth. : [pɔ ʀtbɔnœ:ʀ]. Inv. selon Littré, Rob., Lar. Lang. fr., Rob. 1985 le donne encore comme inv., mais note ,,on pourrait écrire, pour normaliser des porte-bonheurs``. V. porte-. Étymol. et Hist. 1706 Jupin le porte-bonheur (J. Moreau, seigneur de Brasey, La suite ou Tome III du Virgile Travesty, en vers burlesques, de M. Scarron, Amsterdam, p. 221 d'apr. Fr. mod. t. 31, p. 296); à nouv. au xixes. 1842-43 (Sand, Consuelo, t. 1, p. 318); 1859 « objet considéré comme fétiche » un talisman et un porte-bonheur (Id., Corresp., t. 4, p. 190); en partic. 1874 « bracelet d'une seule pièce, qui s'enroule sept fois autour du bras » Le bracelet porte-bonheur (Mallarmé, Dern. mode, p. 713). Comp. de l'élém. de compos. porte-* et de bonheur*. Fréq. abs. littér. : 16. Bbg. Darm. 1877, p. 165.