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POMOERIUM, subst. masc.
HIST. ANTIQUE. Chez les Étrusques et à Rome, espace consacré autour de la ville, tracé lors de sa fondation, sur lequel il était interdit de bâtir et que les soldats en armes ne devaient pas franchir. La fondation solennelle de Rome, sa forme primitive (...), le mystère étrusque du pomoerium, attribué à l'albain Romulus, se rapportent bien plus naturellement à cette époque de la royauté romaine où l'influence étrusque est partout visible (Michelet, Hist. romaine, t.1, 1831, p.78).Sur le sillon sacré ou un peu en arrière, s'élèvent ensuite les murailles; elles sont sacrées aussi. Nul ne pourra y toucher, même pour les réparer, sans la permission des pontifes. Des deux côtés de cette muraille, un espace de quelques pas est donné à la religion; on l'appelle pomoerium; il n'est permis ni d'y faire passer la charrue ni d'y élever aucune construction (Fustel de Coul., Cité antique, 1864, p.171).
Prononc. et Orth.: [pɔmeʀjɔm]. Ac. 1878, 1935, Rob.: -moerium, -merium; Lar. Lang. fr.: -moerium, -merium. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.239: un pomérium, des -ums. Étymol. et Hist. 1765 pomaerium (Encyclop. t.13, p.7b); 1878 pomaerium ou pomerium (Ac.). Lat. pomaerium, pomerium «espace consacré en dehors des murs de Rome, où il n'était permis ni de bâtir, ni de cultiver» (Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, t.21, col. 1867, sqq.). Fréq. abs. littér.: 11.