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POLICLINIQUE, subst. fém.
MÉDECINE
A. − Vieilli. Enseignement dispensé par un médecin à ses étudiants en les emmenant visiter ses malades non hospitalisés ou en les faisant assister à ses consultations. J'ai eu l'occasion de rappeler dans une autre circonstance qu'il n'y a pas d'enseignement médical sans clinique, et qu'il n'y a pas de clinique sans hôpitaux. Ce qu'on appelle aujourd'hui la policlinique, c'est-à-dire la possibilité de conduire les élèves en ville en les associant à la pratique d'un médecin, ne constitue pas une base sérieuse d'enseignement médical (J.O., 10 juin 1875, p.4155, col. b).
B. −
1. Établissement ou service hospitalier où sont examinés et soignés des malades dont l'état ne nécessite pas une hospitalisation. Le 12 mars dernier, le nommé X... se présenta à la policlinique avec un engorgement considérable des bourses (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXVI, 1855, p.510 ds Quem. DDL t.8).
2. Clinique dont les frais sont pris en charge par la commune. Une policlinique d'accouchement (Thomas1956).
Rem. Policlinique est souvent confondu avec son homon. polyclinique (s.v. poly-).
Prononc.: [pɔliklinik]. Homon. polyclinique. Étymol. et Hist. 1855 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, loc. cit.). Formé de l'élém. poli-, gr. π ο λ ι -, de π ο ́ λ ι ς «ville» et de clinique*, peut-être sous l'infl. de l'all. poliklinik (de même formation que le fr.) désignant à l'orig. un système selon lequel des étudiants avancés dans leurs études de médecine, soignaient les patients à domicile, sous le contrôle de leur professeur, auquel ils faisaient un rapport régulier (cf. Brockhaus Konvers-Lex. [1846] s.v. Klinik ds NED, s.v. policlinic ainsi que l'ex. de 1827 donné par ce dernier, à propos de la pratique médicale en Allemagne).