Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
POINTILLAGE1, subst. masc.
A. − BEAUX-ARTS
1. Technique d'exécution d'une représentation sous forme de petits points, notamment dans les ouvrages de miniature. Le pointillage coûte beaucoup de temps; un pointillage soigneusement fait (Ac). Sous le nom de Pater je catalogue, avec une espèce de certitude, un lavis dont pour moi le pointillage du pinceau a la plus grande analogie avec le faire du crayonnage du dessinateur (E. de Goncourt,Mais. artiste, t.1, 1881, p.134).Causant du pointillage de la peinture de Pissarro et autres avec Carrière, il me dit: «C'est de la peinture pour tir... De la peinture qu'il faut voir à cinquante pas!» (Goncourt,Journal, 1893, p.365).
2. Effet, résultat produit par cette opération. Pour en finir complètement avec les sabres, disons encore un mot des hosukas (...) dont les Japonais (...) avec le pointillage, le vermicellage, le chagrinage des surfaces, et avec la gravure et l'entaille (...) ont fait des couteaux non pareils (E. de Goncourt,Mais. artiste, t.2, 1881, p.292).
B. − PSYCHOL. Test de pointillage. ,,Test (...) consistant à marquer le plus vite possible un point du crayon dans une série de petits carrés`` (Piéron 1973). On peut distinguer, selon l'aptitude étudiée, des tests de mémoire (...) de dextéralité [fait d'être droitier] [test de pointillage de Kohngold] (Hist. sc., 1957, p.1687).
C. − MÉD. Méthode de massage consistant à percuter une partie du corps avec un ou plusieurs doigts (d'apr. Garnier-Del. 1972).
Prononc. et Orth.: [pwε ̃tija:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1694 «action de pointiller; résultat de cette action» ici peint., à propos de la miniature (Ac.); 2. 1877 «sorte de massage qui se fait avec les pointes des doigts» (Littré Suppl.). Dér. de pointiller1*; suff. -age*.