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PERSIFLEUR, -EUSE, subst. et adj.
I. − Subst. Personne qui a l'habitude de persifler, ou est enclin à persifler. Un singulier persifleur, ce fils Giraud! Une espèce de paillasse sentimental (...) disant aux femmes, d'une voix flûtée et avec un sourire de jeune faune, des choses énormes (Goncourt,Journal, 1868, p.459).Ces persifleurs, vous savez ? (...) ces sombres écrivains qu'il faut relire plusieurs fois si l'on veut pénétrer la véritable signification de ce qu'ils disent (Villiers de L'I.-A., Contes cruels, 1883, p.242).
Empl. adj. Synon. moqueur.Quand Voltaire, comme auteur tragique, sentoit et pensoit dans le rôle d'un autre, il étoit admirable; mais quand il reste dans le sien propre, il est persifleur et cynique (Staël,Allemagne, t.4, 1810, p.80).Soyez gracieusement impie et religieusement encyclopédiste à la manière du baron d'Holbach, railleur, persifleur, comme vous pourrez (Quinet,All. et Ital., 1836, p.94).
II. − Adj. Qui présente les caractères du persiflage; qui ridiculise et exprime la moquerie. Ton persifleur. Une certaine sonorité persifleuse de la voix, un certain accent d'assurance dont Antoine ne pouvait se départir dès qu'il discutait avec son cadet (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p.161).
Prononc. et Orth.: [pε ʀsifloe:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762 (au masc.). Étymol. et Hist. 1. 1744 subst. masc. «personne qui persifle» (Ch. Duclos, Acajou et Sirphile, p.79); 1761 adj. (Chevrier, Le Colporteur, p.96); 2. 1761 ton persifleur (Id., ibid., p.154). Dér. de persifler*; suff. -eur2* Fréq. abs. littér.: 28. Bbg. Gohin 1903, p.233.