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PERFUSION, subst. fém.
MÉD. THÉRAP. Injection lente, régulière et prolongée par voie intraveineuse, d'un liquide médicamenteux ou nutritif. Synon. (vieilli) goutte à goutte.Perfusion de sérum, de glucose; réhydratation par perfusion; mettre sous perfusion. Il est d'ailleurs nécessaire d'ajouter au liquide de perfusion un peu d'ésérine, cet alcaloïde ayant pour but d'empêcher la destruction de l'acétylcholine, corps éminemment instable (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 56).La réhydratation du sujet doit être soigneuse au besoin par perfusion intraveineuse de sérum physiologique ou de sérum glucosé pendant la période de coma (Quillet Méd.1965, p. 340).
En partic.
Injection d'un liquide dans l'artère principale d'un organe afin d'assurer une sorte de lavage au fur et à mesure que le sang s'écoule dans les veines. Perfusion du foie. En 1950 Jean Hamburger et ses élèves préconisaient la perfusion intestinale épuratrice (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 699).
PATHOL. et PHYSIOL. EXP. Injection à la vitesse de la circulation sanguine d'un liquide de substitution du sang de manière à maintenir en vie un organe ou un élément anatomique isolé. Cette objection s'applique bien davantage aux opérations journellement pratiquées dans les laboratoires de physiologie où l'on étudie le fonctionnement d'un organe isolé, où l'on réalise, par la perfusion, une circulation artificielle (J. Verne, Vie cellul.,1937, p. 1).
REM.
Perfuser, verbe trans.,méd. Mettre sous perfusion une personne. En partic. Mettre en perfusion un organe ou un élément anatomique isolé. Soit deux cœurs de deux grenouilles A et B isolés, mais dont les innervations sont conservées. On les perfuse par un liquide nutritif qui traverse d'abord le cœur A, puis le cœur B (Camefort, Gama, Sc. nat.,1960, p. 285).Empl. adj. du part. passé. On met en train la circulation artificielle à peu près une heure après qu'on a sacrifié l'animal. En quelques minutes, l'organe perfusé se gonfle et prend une coloration rosée (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939p. 65).
Prononc. : [pε ʀfyzjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. Fin xives. « action d'arroser, asperger » eau de la perfusion (J. Goulain, Ration., Richel. 437, fo177 rods Gdf.) − fin xvies.; 2. 1912 méd. (Garnier et Delamare, Dict. des termes techn. de médecine, 5eéd. ds Quem. DDL t. 14). Empr. au lat. perfusio « action de mouiller, de baigner », dér. de perfusum, supin de perfundere « verser sur, répandre ». Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 32. − Quem. DDL t. 23.