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PEIGNE-CUL, subst. masc. inv.
Pop. Individu méprisable, grossier, sans moyens, avare. Je ne me vois pas corrigeant des copies. Et à la première minime difficulté que j'aurais avec l'administration, ou avec une famille, je sens que je m'écrierais très bien: «Oh! ça va! Assez comme ça de peigne-cul pour moi! (...)» (Romains, Hommes bonne vol., 1938, p.209).Le cinéma a pour lui tout ce qui manque à leurs romans: le mouvement, les paysages, le pittoresque (...)!... les crimes à la veux-tu voilà!... des orgies de voyages! comme si y était! tout ce que ce pauvre peigne-cul d'écrivain peut qu'indiquer (Céline, Entretiens avec le professeur Y, éd. revue et corrigée, 1955-1976, p.26 ds Cellard-Rey 1980).
REM. 1.
Peigne-chose, subst. masc. inv.,synon.,p.euphém. −À qui appartient-elle [une perle]? −À qui? Est-ce que je sais? À un syndicat de peigne-chose! À des sauvages, à des gens sans foi, ni sensibilité (Colette, Gigi, 1944, p.146).
2.
Peigne-zizi, subst. masc. inv.,synon.C'est du Mac Herrel [le whisky] (...). Une marque pas très connue. Je le fais observer à Petit-Littré qui rosit de confusion derrière ses hublots. Il se disculpe devant ses invités encore valides, soucieux de ne pas passer pour un peigne-zizi à leurs yeux sévères (San Antonio, San Antonio chez les Mac, Paris, Fleuve Noir, 1961, p.25).
Prononc.: [pε ɳky], [pe-]. Étymol. et Hist. 1790 (Journal des Halles ds Quem. DDL t.19). Comp. de la forme verbale peigne (peigner*) et de cul*.