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PATTU, -UE, adj.
A. − [En parlant d'un animal]
1. Qui a de grosses pattes. Aux communs (...) les voitures (...) que traînait (...) ce bon vieux cheval pattu, ce camarguais gris marqué sur la croupe de l'écu de sa manade (Vialar, Bon Dieu, 1953, p.83).
Au fig. Nous sommes le rêve d'une vermine, nos pensées s'épaississent, deviennent de moins en moins humaines; des pensées velues, pattues courent partout, sautent d'une tête à l'autre: la vermine va se réveiller (Sartre, Morts ds âme, 1949, p.89).
2. ORNITH. Dont les pattes sont garnies d'une touffe de plumes. Les plus familiers sont les coqs et les poules. (...) qu'ils soient communs, flandrins, sultans, blancs ou roux, noirs bleus ou noirs ocellés, huppés, frisés, pattus, dits de perle ou dits de soie, toujours, la femelle est moins grande, de plumage moins beau, de crête et d'ergots moins développés que le mâle (Pesquidoux, Chez nous, 1921, p.245).
B. − [En parlant de l'homme] Fam.
1. Qui a de grosses, de fortes jambes. Un gros personnage court et pattu, qui paraissait avoir beaucoup de peine à boutonner ses gants (A. Daudet, Pt Chose, 1868, pp.323-324).
2. [En parlant des mains, des pieds] Qui évoque de grosses pattes d'animal. Au lieu de répondre, il remonte sa culotte avec ses mains pattues (Montherl., Olymp., 1924, p.328).La jambe admirable hors d'une petite botte caoutchoutée qui lui fait le pied pattu, le corps enfermé dans une fourrure assez courte, des yeux volontaires et enfantins et des joues si roses, émergeant d'un renard argenté, l'Américaine conquiert le trottoir de cette Cinquième Avenue avec un air d'assurance, de bonheur et de supériorité qui accable (Morand, New-York, 1930, p.122).
3. [En parlant du vêtement] Évasé du bas. Elle porte ses pyjamas à pantalons pattus, de l'été dernier, de sorte que les gens peu observateurs la prennent parfois pour un petit garçon (Larbaud, Journal, 1934, p.306).
C. − SYLVIC. ,,Dont la patte est défectueuse, par ex. enflée`` (Métro 1975).
Prononc. et Orth.: [paty]. Ac. 1694-1762: pattu; 1798: patu; dep. 1835: pattu. Étymol. et Hist.1. 1457 patu «(pied) large, épais» (René d'Anjou, Livre du coeur d'amour espris, éd. S. Wharton, p.36); 2. ca 1482 «(animal) qui a de grosses pattes» (J. Molinet, Mystère de saint Quentin, éd. H. Chatelain, 2483); 1868 «(personne) qui a de fortes jambes» (A. Daudet, loc. cit.); 3. 1549 «(oiseau) dont la patte porte une touffe de plumes» (Est.). Dér. de patte1*; suff. -u*. Fréq. abs. littér.: 15.