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PANONCEAU, subst. masc.
A. −
1. FÉOD. Écu d'armoirie qui marquait la juridiction d'un seigneur. Les panonceaux du prince; les panonceaux d'un seigneur (Ac.). Le dauphin Charles, en l'an 1419, avait fait peindre des panonceaux à la ressemblance de saint Michel tout armé (A. France,J. d'Arc, t.1, 1908, p.80).
2. Enseigne, panneau à la porte d'un hôtel et qui en indique la catégorie. Il est interdit d'apposer à l'extérieur d'un établissement hôtelier et dans toute dépendance de l'établissement accessible au public, des panonceaux ou insignes publicitaires, à l'exclusion du panonceau délivré par les services officiels du tourisme et des panonceaux dont la distribution aura été autorisée en application de l'article précédent (Jocard,Tour. et action État, 1966, p.91).
B. − Double écusson à l'effigie de la République, ou plaque métallique fixé(e) à la porte de certains officiers ministériels (notaires, huissiers de justice, etc.). La porte, grise et proprette, avait cette barrière à claire-voie armée de sonnettes, qui dit autant que les panonceaux: ici respire un notaire (Balzac,Cabinet ant., 1839, p.80).Il se fit au soleil sur le mur de pierre grise les panonceaux de l'officier ministériel (A. France,Génie lat., 1909, p.317).
C. − Plaque donnant une indication sur un lieu (v. panneau) ou sur une activité. Les pompes à essence au bord des routes et à la sortie des villes (...) vont par groupes, font cercle et portent chacune un panonceau comme un masque nègre qui s'anime la nuit et stupéfie (Cendrars,Lotiss. ciel, 1949, p.263).Il s'agit de produits qui ne sont pas lumineux par eux-mêmes mais que les phares révèlent lorsque leur faisceau éclaire les panonceaux (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.10, col.3).
Prononc. et Orth.: [panɔ ̃so]. Ac. 1694, 1718: pannonceau; dep. 1762: panonceau. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 penoncel, panoncel «banderole que le chevalier attachait à sa lance» (Benoît de Sainte-Maure, Troie, éd. L. Constans, 7650, 18944), mot du Moy. Âge désignant des objets de forme et de matière variées, v. Gdf., T.-L., Gay, att. encore au xvies. au sens de «girouette», v. Hug.; 2. a) plur. penonceaulx «écusson que l'on mettait aux portes des maisons qui étaient en sauvegarde» (Arch. K 54, pièce 27 ds Gdf.); b) 1571 pannonceau «affiche où sont les armes du roi et qu'on met à l'entrée d'une maison où se fait une saisie» (La Porte, Epith., 300 rods Hug.); c) 1839 «plaque fixée à la porte d'un notaire» (Balzac, loc. cit.). Dimin. de l'a. fr. pennon «étendard, bannière, drapeau» (ca 1140 Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4418 −xvies., v. Gdf. et T.-L.), v. pennon. Fréq. abs. littér.: 22. Bbg. Archit. 1972, p.221.