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PANIQUER, verbe
A. − Empl. intrans. et pronom. Être pris de peur, perdre ses moyens, son sang-froid. Synon. s'affoler.C'est la guerre. Beaucoup de commerçants ont fermé leurs boutiques, les gens sont énervés et Paris se panique, on parle d'incendies, de bombes et d'invasion (R. Forlani,Guerre et paix au café Sneffle, 1968, I ds L'Avant-Scène, 1969, no428, p.17).Il y a des jeunes qui paniquent dit un éducateur, et qui restent chez eux pour être rassurés jusqu'à ce qu'ils aient un projet personnel, (...) qui va leur permettre de se prendre en charge (Elle, 27 juin 1983, no1955, p.12).
B. − Empl. trans., fam. Frapper d'un sentiment diffus d'angoisse, de crainte. But qui allait complètement «paniquer» les champions de France et peser très lourdement dans l'histoire du match (L'Équipe, 6 févr. 1967, p.3, col. 5).Beaucoup de gens que je connais et que les élections paniquent (Fr. Giroud,Si je mens..., 1973ds Gilb. 1980).
REM.
Paniqué, -ée, adj. et subst.,fam. (Personne) qui cède à la panique. Candidat paniqué. Quelque paniqué qui voulait gagner de vitesse l'envahisseur (Arnoux,Nuit St-Avertin, 1942, p.98).De Kimpe, un peu paniqué, sauta dans sa voiture et traversa la Belgique à toute vitesse pour se rendre à Nevele, en Flandres (Le Monde, 12-13 juill. 1981, p.11).
Prononc.: [panike], (il) panique [panik]. Étymol. et Hist. 1. 1828-29 (Raban, Marco Saint-Hilaire, Mém. forçat, t.4, p.328: Avoir la panique, ou se paniquer, avoir peur, se tenir sur ses gardes), empl. isolé; 2. 1937 trans. (A. Hermant [Lancelot] ds Le Temps, 14 janv., p.3, col. 2); 3. 1942 paniqué subst. (Arnoux, loc. cit.); 1954 adj. (P. Kenny, Secteur dangereux ds Gilb. 1971); 4. 1966 intrans. (A. Sarrazin, La Traversière, p.76 ds Rob. Suppl.). Dér. de panique*; dés. -er.