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* Dans l'article "OVATION,, subst. fém."
OVATION, subst. fém.
A. − ANTIQ. ROMAINE. Honneur inférieur au triomphe qui était rendu à un général victorieux; cérémonie au cours de laquelle celui-ci se rendait à pied ou à cheval au Capitole et y sacrifiait une brebis. Tite-Live nous décrit l'ovation de Marcellus en 211 (Lavedan1964).
B. − Acclamation chaleureuse, manifestation bruyante d'approbation, de bienvenue qu'une foule, un public, une assemblée réserve à une personne ou à un groupe de personnes. Ovation délirante; ovations frénétiques; déchaîner les, se dérober aux ovations. Parti de Bordeaux pour rejoindre Louis XVIII à Paris, le duc d'Angoulême recevait, à son passage dans chaque ville, des ovations préparées par l'enthousiasme qui saisissait la vieille France au retour des Bourbons (Balzac, Lys, 1836, p.22).Quand j'avais dix-huit ans, au grand théâtre de Bordeaux, les trépignements et les ovations que La Traviata déchaînait au paradis, me faisaient sourire et hausser les épaules (Mauriac, Journal 3, 1940, p.244).V. continuer ex. 16:
. Clemenceau, le jour de la rentrée, quand sur un mot de gratitude que lui adressait solennellement le docteur François, orateur des Lorrains et des Alsaciens, la Chambre debout fit une longue ovation au Père la Victoire... Il était bien beau, ce vieil homme transfiguré. Barrès, Cahiers, t.12, 1919, p.207.
Prononc. et Orth.: [ɔvasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1520 chez les Romains «accueil réservé à un général victorieux» (Suétone, trad. G. Michel, 96b, édit. 1541 ds Rom. Forsch. t.32, p.118); 2. 1767 «acclamations publiques» (Diderot, Salon de 1767 ds OEuvres, t.7, p.420). Empr. au lat. ovatio «ovation, petit triomphe». Fréq. abs. littér.: 134.
DÉR.
Ovationner, verbe trans.Acclamer, applaudir quelqu'un longuement, chaleureusement. Après le succès de la symphonie patriotarde, il [Beethoven] est ovationné par la population de Vienne, par les petites vendeuses dans les rues, par les étudiants en droit et en médecine (Rolland, Beethoven, t.1, 1937, p.73).Maryse Bastié (...) salue de la main ses amis qui l'ovationnent (Paris Soir, 13 févr., 1937, p.1). [ɔvasjɔne], (il) ovationne [ɔvasjɔn]. 1reattest. 1894 (Escaut d'Anvers du 17 juin ds Caix de Saint-Aymour, Belgicismes ds Ann. de l'Acad. roy. d'archéol. de Belgique, LXIII, p.471); de ovation, suff. -onner*, sur le modèle de mots comme émotionner*, solutionner*.
BBG.Dauzat Ling. fr. 1946, p.14, 35 (s.v. ovationner).