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ORIFICE, subst. masc.
A. − Ouverture faisant communiquer une cavité naturelle ou artificielle avec l'extérieur. Orifice d'un escalier, d'un puits, d'un volcan. L'on a vraiment trouvé en cet endroit une trappe à l'orifice d'un souterrain (A. France,Orme,1897, p.96).Avait-il pu s'enfuir du sac jeté par Darzac au gouffre de Castillon? (...) Walter avait expliqué qu'il avait trouvé le sac à trois mètres de l'orifice de la crevasse, sur un palier naturel (G. Leroux, Parfum,1908, p.131):
1. C'était une de ces cavités comme la mer en creuse souvent dans les rochers qu'elle bat éternellement de sa lame. Un peu de mousse en recouvrait l'étroit orifice (...), comme le trou était creusé en manière d'entonnoir renversé, par conséquent plus large au fond qu'à l'orifice, le jeune homme n'avait pu en sortir. Ponson du Terr.,Rocambole,t.4, 1859, p.20.
B. − ANAT. ,,Ouverture bien délimitée qui fait communiquer un organe, un conduit ou une cavité avec l'extérieur ou une autre structure anatomique`` (Man.-Man. Méd. 1980). Ces animaux (...) n'ont qu'un orifice pour les organes génitaux, les excrémens et les urines (un cloaque) (Lamarck,Philos. zool.,t.1, 1809, p.145).Ce conduit peut avoir deux orifices, l'un sur la peau, et l'autre dans une cavité ou dans un conduit. (Fistule anale, fistule salivaire) (Garcin,Guide vétér.,1944, p.32).
C. − Ouverture plus ou moins large d'un objet creux, permettant l'écoulement du liquide qu'il contient. Orifice étroit. L'assassin s'était donc servi de deux cornues, la première, à large orifice, et l'autre, à col long et étroit (Bourges,Crépusc. dieux,1884, p.306).On se sert d'un trocart spécial (...) se composant d'une canule, munie de deux anneaux à l'extrémité, par laquelle pénètre un mandrin pointu débordant l'orifice de la canule (Garcin,Guide vétér.,1944p.20):
2. ... on commence par faire une figure en argile, on la recouvre de cire, puis d'une nouvelle couche d'argile, tout en ménageant des orifices par où l'on coulera le métal. On chauffe ce moule, la cire fond et l'on verse à l'intérieur le bronze, fondu au préalable, puis le moule est brisé et l'alliage mis à refroidir. Lowie,Anthropol. cult.,trad. par E. Métraux, 1936, p.160.
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀifis]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1304 anat. (Placides et Timeo, éd. Cl. A. Thomasset, p.114); 2. ca 1500 «ouverture qui fait communiquer une cavité naturelle ou artificielle avec l'extérieur» (Jardin de Santé, I, 423 ds Gdf.). Empr. au lat. orificium «ouverture, orifice», du lat. class. os, oris «ouverture, visage» et de facere, v. faire. Fréq. abs. littér.: 510. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1813, b) 523; xxes.: a) 176, b) 233.