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ONIRISME, subst. masc.
A. − PSYCHOL. ,,Activité mentale automatique faite de visions et de scènes animées, telle qu'en réalise le rêve`` (Porot 1975):
. La grande plante de pierre qu'est la maison pousserait mal si elle n'avait pas l'eau des souterrains à sa base. Ainsi vont les rêves en leur grandeur sans limite. La page de Bosco par sa rêverie cosmique apporte au lecteur un grand repos de lecture en lui demandant de participer au repos que donne tout onirisme profond. Bachelard,Poét. espace,1957, p.40.
PSYCHIATRIE. Forme aiguë ou subaiguë de délire, souvent due à une infection ou à une intoxication, caractérisée par la production, à l'état de veille, d'hallucinations comparables à celles du rêve et entraînant des réactions affectives et motrices. Synon. délire onirique*, délire de rêve.L'onirisme est souvent congénital et il est aussi contagieux. C'est un des bagages de l'hérédo (L. Daudet,Monde images,1919, p.231).Par moments, elle se dressait sur son lit, articulant des bribes de phrases incohérentes, paraissant en proie au délire de rêve ou onirisme, puis elle retombait dans la torpeur. Tel est bien l'aspect typique des confus, dormeurs éveillés (Delay,Psychol. méd.,1953, p.214).
B. − Caractère onirique (d'une chose); qualité de ce qui engendre un état de rêve ou de rêverie. Baudelaire, cette fois tout entier à l'onirisme de la musique, connaît, dit-il, «une de ces impressions heureuses que presque tous les hommes imaginatifs ont connues, par le rêve, dans le sommeil (...)» (Bachelard,Poét. espace,1957p.177).
Prononc.: [ɔniʀism̭]. Étymol. et Hist. 1919 (L. Daudet, loc. cit.). Formé à partir de l'élém. onir(o)-, tiré du gr. ο ν ε ι ρ(o)-, de ο ν ε ι ρ ο ς «rêve»; suff. -isme*. Mot créé par le médecin fr. E. Régis (1855-1918) d'apr. Foulq.-St-Jean 1962, Moor 1966 et March. 1970. Fréq. abs. littér.: 20.