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OLYMPIQUE, adj.
A. − ANTIQ. GR. Relatif à Olympie.
1. Jeux olympiques. Jeux célébrés près d'Olympie en l'honneur de Zeus tous les quatre ans, à partir de 776 avant Jésus-Christ, et qui comportaient des cérémonies religieuses, des représentations théâtrales et des compétitions sportives. Les Jeux Olympiques, en l'honneur de Zeus d'Olympie, étaient les plus célèbres (Fr. Chamoux, La Civilisation gr., Paris, Arthaud, 1963, p.221).
2. Qui concerne les jeux olympiques, relatif aux jeux olympiques. Couronne, palme olympique; juge olympique. Les coutumes des Grecs et leur admiration pour les victoires olympiques (Michelet, Hist. romaine, t.1, 1831, p.130).La vie est d'un jour sous le ciel antique; C'est un char qui roule au stade olympique (Leconte de Lisle, Poèmes ant., 1874, p.165).Aux yeux des Grecs, il n'y avait pas d'honneur plus grand que la couronne olympique, remportée devant la Grèce assemblée dans le sanctuaire du roi des dieux (Fr. Chamoux, La Civilisation gr., Paris, Arthaud, 1963, p.222).
B. − Moderne
1. Jeux olympiques, ou p. abrév. J.O. (v. J.O.2). Manifestation sportive internationale, ayant lieu tous les quatre ans dans un pays chaque fois différent, comportant des rencontres dans les principaux sports et à laquelle participent exclusivement des athlètes amateurs. Jeux olympiques d'été, d'hiver. P. de Coubertin (...) fut l'un des pionniers du sport moderne et le rénovateur des jeux olympiques (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p.103).On a vu parfois, au lendemain des jeux olympiques, le champion amateur devenir professionnel (Jeux et sports, 1967, p.1284):
. L'univers reproche à l'Angleterre qui a inventé les sports de ne pas y exceller, de se faire battre au polo, au tennis, au football, aux concours hippiques, de ne pas même participer aux jeux olympiques (...). Les Anglais répondent que seuls ils ont conservé le véritable esprit sportif pour qui le sport est un exercice, un jeu, un entraînement aux vertus morales, et non un massacre de records, que seuls ils défendent l'amateurisme désintéressé contre l'âpreté ou la brutalité des professionnels... Morand, Londres, 1933, p.141.
2. Qui concerne les jeux olympiques, relatif aux jeux olympiques. Équipe, sélection olympique; flamme, médaille olympique; serment olympique; drapeau, village olympique. Reconnu par le comité international olympique, le tir à l'arc ne donna lieu à compétitions qu'aux jeux olympiques de 1900 (Paris), 1904 (Saint-Louis), 1908 (Londres) et 1920 (Anvers) (Jeux et sports, 1967, p.1470).
[En parlant d'un athlète ou d'une équipe victorieuse aux jeux olympiques, d'une victoire, d'un record] Champion, record, victoire olympique. (Dict. xixeet xxes.).
[En parlant d'une discipline ou d'un sport] Inscrit au programme des jeux olympiques. Parmi les sports non olympiques, le golf nous a valu les plus retentissants succès, avec Lally de Saint-Sauveur et Brigitte Varangot, toutes deux championnes de Grande-Bretagne, c'est-à-dire du monde (Jeux et sports, 1967, p.1307).
[En parlant d'un équipement sportif] Conforme au règlement des jeux olympiques. Bassin (de natation) olympique. 45 km de pistes balisées et entretenues. Piste olympique (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.2, col. 7).
P. anal. Forme olympique. J'ai été dans une forme olympique: je n'ai jamais tant travaillé, pour montrer qu'attendre un bébé à quarante-deux ans, c'était tout à fait normal (Madame Figaro, 20 mai 1983, p.98, col. 3).
REM. 1.
Olympionice, olympionique, subst. masc.,antiq. gr. Vainqueur aux jeux olympiques. Les olympioniques étaient couronnés d'olivier sauvage (Chénier, Bucoliques, 1794, p.259).On n'entendait que les cris: «Vive l'olympionice! le pythionice! Auguste! Auguste! À Néron-Hercule! À Néron-Apollon! (...)» (Renan, Antéchrist, 1873, p.305).En présence d'une foule immense qui les acclamait, les vainqueurs, qu'on appelait les olympioniques, avançaient à l'appel de leur nom pour recevoir leur prix: une simple couronne d'olivier sauvage (Fr. Chamoux, La Civilisation gr., Paris, Arthaud, 1963, p.222).
2.
Olympisme, subst. masc.Ensemble des activités relatives aux jeux olympiques, des statuts réglementant l'organisation et le déroulement de ces jeux. La renaissance de l'olympisme moderne (L'Auto, 31 mai 1934, p.2 ds Grubb Sports 1937, p.52).«L'olympisme, doctrine de fraternité du corps et de l'esprit, et l'ascétisme, doctrine d'inimitié entre eux», constate Pierre de Coubertin, «ne sont jamais arrivés à se comprendre» (Jeux et sports, 1967, p.1292).
Prononc. et Orth.: [ɔlε ̃pik]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1504-05 antiq. gr. ieux olympiques (Jean Lemaire de Belges, Couronne margaritique, éd. J. Stecher, t.4, p.59), repris à l'époque mod. 1894 (Pierre de Coubertin, Le Rétablissement des Jeux olympiques ds Revue de Paris, t.3, 15 juin, p.170). Empr. au lat. olympicus «d'Olympie», empr. au gr. 'Ο λ υ μ π ι κ ο ́ ς «id.», dér. de Olympia, 'Ο λ υ μ π ι ́ α v. olympiade. Cf. le m. fr. olympique «relatif à l'Olympe» 1512 (Jean Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule, livre I, éd. J. Stecher, t.1, p.167) et 1528 (Dassy, Peregrin., fo6 vods Gdf. Compl.). Fréq. rel. littér.: 72. Bbg. Quem. DDL t.4, 6; 5 (s.v. olympisme).