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OLIBRIUS, subst. masc.
Péj. Homme sot et prétentieux, importun par son comportement bizarre et ridicule. Cet olibrius genevois qui propose sérieusement de faire l'omelette sans casser les oeufs, et qui semble même croire aux sottises qu'il débite (Adam, Enf. Aust., 1902, p.304).Et il parlait, l'olibrius, intarissablement, sans se départir d'une sottise vraiment indécente, jusqu'à l'instant où il s'évertua à battre le tambour patriotique, dans une péroraison gueularde (Vercel, Cap. Conan, 1934, p.84).
Faire l'olibrius. Faire le bravache, se pavaner. Règle générale: me donner toujours le temps de réfléchir, quand on me parle, au lieu de faire l'olibrius et le marquis de comédie (Stendhal, Journal, t.2, 1805, p.123).
Prononc. et Orth.: [ɔlibʀijys]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1568 faire l'Olybrius «faire le méchant, le bravache» (Conte ds Bonaventure des Périers, Nouvelles Recreations et Joyeux Devis, éd. L. Lacour, no91, t.2, p.308); 2. 1732 olibrius «individu au comportement bizarre» (Lesage, Guzman d'Alfaranche, livre VI, chap. 1) rare −au xxes. De Olybrius, nom de divers personnages de l'empire romain, notamment d'un empereur d'Occident porté au pouvoir en 472 par le militaire Ricimer, allié des barbares, et, selon la légende répandue par la litt. hagiographique du Moy. Âge (cf. 1130-40, Wace, Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 85: Olimbrius), d'un gouverneur d'Antioche persécuteur de sainte Marguerite, puis sur ce modèle d'un gouverneur des Gaules qui aurait fait mourir sainte Reine. De là l'image d'un homme bravache et cruel. Fréq. abs. littér. 12.