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OBSÉCRATION, subst. fém.
Prière, formule par laquelle on implore l'assistance de Dieu ou de quelqu'un au nom de Dieu. Synon. déprécation.La voix du vétéran de l'humaine misère, répétait sa machinalement douloureuse et impitoyable obsécration: - «Prenez pitié d'un pauvre aveugle, s'il vous plaît!» (Villiers de L'I.-A.,Contes cruels,1883, p.41).Quant aux incursions diaboliques dans le couvent même, elles ne sont que trop réelles et, parfois, on ne les refoule qu'après de persistantes obsécrations et d'énergiques jeûnes (Huysmans,En route,t.2, 1895, p.156):
. Ah! Seigneur, souvenez-vous de l'enclos de Gethsemani, de la tragique défection du père que vous imploriez dans d'indicibles affres! Souvenez-vous qu'alors un ange vous consola et ayez pitié de moi, parlez, ne vous en allez pas! (...) il pria, et il eut de nouveau cette sensation très précise que ses obsécrations ne portaient point, n'étaient même pas entendues. Huysmans,En route,t.2, 1895p.194.
Au plur., ANTIQ. ROMAINE. Prières publiques ordonnées pour apaiser les dieux lorsque la république était en danger ou affligée de quelque calamité. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [ɔpsekʀasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Début xiiies. «supplication» (Li Epistle saint Bernard à Mont Deu, ms. Verdun 72, fo87 vods Gdf.); 2. 1762 subst. plur. «dans l'ancienne Rome, prières publiques pour apaiser les dieux» (Ac.). Empr. au lat. obsecratio «demande instante, supplication; supplication adressée aux dieux pour les apaiser». Fréq. abs. littér.: 10.