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NONE, subst. fém.
A. − ANTIQ. ROMAINE. Neuvième heure du jour (quinzième heure selon notre manière de compter); p. méton., quatrième partie de la journée qui débutait à la fin de la neuvième heure du jour. (Dict. xixeet xxes.).
B. − LITURG. CATH. Une des sept heures canoniales qui se récite à la neuvième heure du jour, après sexte. Chacun se rendait à ses affaires et l'on retournait à la petite chapelle, à cinq heures, pour psalmodier none et vêpres et l'on récitait les complies avant de se coucher, chez soi (Huysmans,Oblat,t.2, 1903, p.257).En négligeant les Matines, les Laudes, les Petites Heures (Prime, Tierce, Sexte et None), (...) nous trouvons dans le cadre liturgique paroissial: la messe chantée (Grand'messe); les Vêpres et les Complies (Potiron,Mus. église,1945, p.9).
Prononc. et Orth.: [nɔn]. Homon. nones, nonne. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 980 nona «neuvième heure du jour» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 309); 2. 1121-34 liturg. cath. nune (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 281). Empr. au lat. nona (hora) «neuvième heure du jour (c.-à-d. 3 heures de l'après-midi)» pour 1, et au lat. eccl. nona «office de la neuvième heure» (début ves. ds Blaise Lat. chrét.) pour 2, dér. de nonus «neuvième», de novem «neuf». Fréq. abs. littér.: 27.