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NON-ÊTRE, subst. masc.
A. − PHILOS. Absence d'être; néant. Il s'agit de savoir si l'hypothèse de l'existence du monde était pire (...) que l'hypothèse du non-être (Renan, Feuilles dét., 1892, p.387).
B. − Littér. Absence ou perte de la conscience de soi, anéantissement, mort. Il les sait [Adam et Ève] devenus sujets de la mort, susceptibles de concevoir le non-être ou la mort (P. Leroux, Humanité, 1840, p.540).Pendant quelques minutes, (...) ma seule impression, −ma seule sensation, −fut celle de la nuit et du non-être, avec la conscience de la mort (Baudel., Hist. extr., 1856, p.283).Un peu avant midi, Jean s'endormait. C'était une sorte de non-être, hanté par des visions confuses (Loti, Spahi, 1881, p.69).V. extrapolation ex. de Ricoeur.
Prononc. et Orth.: [nɔnεtʀ ̭]. Att. ds Ac. dep. 1878. V. non-. Étymol. et Hist. Fin xiiie-début xives. non estre «le fait de ne pas être, état de ce qui n'est pas» (Le Livre du Gentil et des trois sages, trad. d'un ouvrage cat. de Raymond Lulle, éd. A. Llinarès, p.179); de nouv. 1559 [éd.] (L. Le Roy, Le Sympose de Platon, fo101 ro: toute cause est ditte faire, par laquelle lon procede de non estre à estre). Comp. de non-* et de être2*. Fréq. abs. littér.: 139.