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NOIRÂTRE, adj.
A. − Qui tire sur le noir. Couleur, ton noirâtre; bleu, vert noirâtre. Sous mon nuage, le monde n'est pas noirâtre comme je croyais le pressentir: il est bleu (Saint-Exup.,Pilote guerre,1942, p.337).
Emploi subst. masc. C'est du vieux Japon, par exemple, ce faubourg, du très vieux, du vermoulu, du noirâtre (Loti,Japoneries,1889, p.50).
Rare
Obscur. Assis dans nos fauteuils en rotin blanc de Sumatra (...) nous jouissions de l'heure noirâtre qui s'écoule entre le coucher du soleil et l'arrivée des moustiques (Morand,Rococo,1933, p.129).
Synon. de noiraud.Une grande fille noirâtre, qui enseignait dans un collège libre, dirigeait vers le groupe des sourires tout sucrés d'indulgence (Magnane,Bête à concours,1941, p.235).
B. − Au fig., rare, littér. Trouble:
. On le redoutait, car il avait joué dans les fastes (et aussi dans des aventures noirâtres) de la troisième République, un rôle actif, mais que l'Histoire ne connaîtra jamais, s'employant pour ses amis, les vengeant, opérant quand il le fallait, de mystérieuses pesées auxquelles les cabinets de ministres résistaient rarement plus d'une demi-journée... Morand,Ouv. la nuit,1922, p.28.
Prononc. et Orth.: [nwaʀ ɑ:tʀ ̭]. Ac. 1694 et 1718: -astre; dep. 1740: -âtre. Étymol. et Hist. 1395 noirrastre (Voyage de Jérusalem du seigneur d'Anglure, éd. F. Bonnardot et A. Longnon, § 240). Dér. de noir*; suff. -âtre*. Fréq. abs. littér.: 261. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 378, b) 619; xxes.: a) 296, b) 276.