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MOULU, -UE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de moudre*.
A. − [Correspond à moudre A; en parlant d'un aliment en grains] Broyé à l'aide d'une meule, d'un moulin; réduit en poudre ou en fines parcelles. Blé, poivre moulu. La café n'était ni moulu ni grillé (Senancour, Obermann, t.2, 1840, p.61).
B. − Fam. [Correspond à moudre B 1; en parlant d'une pers. ou d'une partie du corps] Épuisé (par les coups et, p. ext., par la fatigue). Synon. courbatu, éreinté, fatigué, rompu, vanné (fam.).Être tout moulu. Il est harcelé de chagrins de ménage. Il est moulu par quarante ans de travail et de courses (Baudel., Paradis artif., 1860, p.328).J'ai les membres moulus comme si l'on m'avait donné des coups de bâton (Flaub., Corresp., 1869, p.24).Ils (...) s'envoyaient des baisers, s'assoupissaient de nouveau, se regardaient dormir, courbaturés, moulus, ayant à peine la force de se parler que par tendres monosyllabes (Rolland, J.-Chr., Antoinette, 1908, p.903).
II. − Adj. Or moulu. Fines parcelles d'or employées pour dorer, parfois en amalgame avec du mercure. À droite du tableau (...) les passants lisaient GUILLAUME (...). Le soleil et la pluie avaient rongé la plus grande partie de l'or moulu parcimonieusement appliqué sur les lettres (Balzac, Mais. chat, 1830, p.5).Une commode Louis XV, couverte de marqueterie et ornée de bronzes dorés d'or moulu (A. France, Vie fleur, 1922, p.457).
Prononc.: [muly]. Fréq. abs. littér.: 83.