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MONACO, subst.
I. − Subst. masc.
A. − Ancienne monnaie d'argent ou de cuivre frappée dans la principauté de Monaco, en particulier au xixesiècle sous Honoré V:
. le prince: (...) Je succède à mon frère Honoré V (...). éva: Oui! le prince: Et je commence par les monacos [it. ds le texte]! (...) ces sous-là valaient tous les autres. Mais les Français sont de terribles gens (...). Et voilà tous nos sous qui nous rentrent, avec une vague odeur de fausse monnaie! (...) Je supprime donc les monacos [it. ds le texte]! Sardou,Rabagas, 1872, I, 10, p.28.
B. − Gén. au plur., pop., vieilli. Sou(s), argent. Avoir des monacos, du monaco. Allons, mon bon vieux, que 1880 vous soit léger! Santé, lauriers et monacos, voilà ce que je vous souhaite (Flaub.,Corresp., 1880, p.345).
II. − Subst. fém. Danse populaire qui semble avoir été en vogue à l'époque de la Révolution et au début du xixesiècle. Ce jour de décembre 1813 où la foule (...) avait (...) dansé la monaco dans les rues, toute la nuit (Morand,Flagell. Séville, 1951, p.359).
Prononc.: [mɔnako]. Étymol. et Hist. 1. a) 1680 «monnaie d'argent frappée aux xviieet xviiies. aux armes du prince de Monaco» (Rich.); b) 1842 «monnaie quelconque» (Verat et Eustache, Les Physiologies, sc. XXII ds Quem. DDL t.9); 2. 1874 «danse populaire en vogue pendant la Révolution» (Lar. 19e). Emploi comme nom commun du nom de la principauté de Monaco. Bbg. Quem. DDL t.5, 9, 16, 23 (s.v. monac.).