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MOITIÉ, subst. fém.
A. − [Avec une valeur arithmétique ou nombrable]
1. Une des deux parties égales d'un tout. La moitié de 4 est 2. La majorité absolue des suffrages se compose de la moitié des voix, plus une (Ac.).L'Irlande (...) pouvait demander au fermier non plus (...) cinq mille francs de fermage (...), mais seulement la moitié de ce fermage, deux mille cinq cents francs (Jaurès,Ét. soc., 1901, p.240):
1. Le fisc (...) percevant avec peine un milliard sur six, prélèverait fort aisément deux milliards sur vingt-quatre: ce serait un dégrèvement de moitié, une réduction du 6eau 12e. Fourier,Nouv. monde industr., 1830, p.2.
Locutions
À moitié. [Dans les affaires, dans l'agriculture] En partageant les profits, les récoltes et les pertes éventuelles en deux parties égales. Bail, cheptel à moitié; donner, prendre une terre à moitié. Prendre un marché avec quelqu'un à moitié de perte et de gain, à moitié perte et gain (Ac.). Le métayage (...) où le partage à moitié fruits est la règle (Pesquidoux,Livre raison, 1928, p.228).Non, je ne mettrai pas mes fermes à moitié. Ce n'est pas l'usage de ce pays (H. Bazin,Vipère, 1948, p.175).
De moitié. Être, se mettre de moitié (avec qqn). Former (avec quelqu'un) une association où les profits et les pertes éventuelles sont partagés en deux parties égales. Ils sont de moitié dans cette affaire. Si vous voulez jouer, je serai de moitié avec vous dans votre jeu (Ac.).
Par moitié. En deux parties égales. Partager les revenus, les bénéfices par moitié (Ac.).Les conseillers généraux et les conseillers d'arrondissement sont nommés pour six ans; ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans et sont indéfiniment rééligibles (Bacquias,Conseil gén. et conseil arrondiss., 1934, p.116).
Pour moitié. Pour, en ce qui concerne chacune des deux parties égales d'un tout. Les dettes de la communauté sont pour moitié à la charge de chacun des époux (Code civil, 1804, art. 1482, p.272).Juridiction disciplinaire (...) composée de membres pour moitié élus par les personnels intéressés et pour moitié nommés à parts égales par les ministres (Réforme hospit., 1959, p.26).
Emploi adv. [Avec un comparatif] Deux fois. Vous avez acheté ce livre moitié trop cher (Ac.1935).Si un couple amoureux se compose de deux femmes, il est parfait; s'il n'en a qu'une seule, il est moitié moins bien; s'il n'en a aucune, il est purement idiot (Louys,Aphrodite, 1896, p.105).
Fam. Moitié-moitié. En deux parties égales. Partager le butin moitié-moitié (Colin 1971).
2. Une des deux parties à peu près égales d'un tout. Mettre la moitié d'eau, moitié d'eau dans son vin. Faire bouillir un liquide jusqu'à ce qu'il soit réduit à la moitié, à moitié (Ac.):
2. Pour (...) mettre en évidence [la dissymétrie latérale du visage], il suffit d'accoler les photos de deux moitiés droites ou de deux moitiés gauches de la face; la fiche dissymétrique ainsi obtenue attire l'attention sur les traits significatifs en doublant l'effet. Mounier,Traité caract., 1946, p.219.
SYNT. Moitié d'un pain, du poids, de la population, de la production, du temps, de la valeur; première, deuxième moitié du XXesiècle; bonne, grande, grosse, petite moitié; augmenter, diminuer, réduire (qqc.) de (la) moitié.
Faire la moitié du chemin*.
Vx. ,,Offrir la moitié de son lit à quelqu'un``, ,,Offrir place dans son lit à quelqu'un. On dit, dans un sens analogue, Prendre la moitié du lit de quelqu'un`` (Ac. 1835, 1878).
Rem. Lorsque le mot est le suj. d'un verbe, celui-ci peut porter la marque du plur. ou non. La moitié des blessés mourront (Malraux, Cond. hum., 1933, p.213). − Je n'ai déjà que trop de clients. − Dont la moitié ne paie pas, et dont l'autre paie très mal (Beauvoir, Mandarins, 1954, p.185).
Locutions
À moitié. À demi. Bouteille à moitié pleine, à moitié vide; à moitié blanc, à moitié noir; fermer les yeux à moitié. Ses yeux luisaient avec malice, sous de lourdes paupières comme des volets à moitié baissés (Jouve,Scène capit., 1935, p.155).V. amphibie ex. 6.
À moitié prix. Pour un prix égal à environ la moitié du prix normal; p. ext., à prix très réduit. Papa a fait une affaire, aujourd'hui (...)! Il a acheté un petit bois à moitié prix. Des gens étaient obligés de vendre vite; une bonne occasion (Villiers de L'I.-A.,Contes cruels, 1883, p.115).
De moitié. [Avec un comparatif] Deux fois moins/plus... (que ce qui est attendu, habituel). Être plus court de moitié. Il a été trop long de moitié dans son discours (Ac.).Un fossé, moins profond de moitié (Romains,Hommes bonne vol., 1938, p.150).
Emploi adv. Moitié..., moitié... À demi..., à demi... Synon. mi- II B.Moitié endormi, moitié éveillé; moitié blanc, moitié noir; moitié de gré, moitié de force. Ces jolies filles moitié abeilles, moitié cigales (...) travaillaient en chantant toute la semaine (Murger,Scènes vie boh., 1851, p.234).Un bar fréquenté par des gens suspects (...) moitié marché noir, moitié mouchards (Vailland,Drôle de jeu, 1945, p.77):
3. ... Liliane se résolut à ne rien dire à sa mère des propos de la princesse, moitié pour ne pas l'affliger, moitié, surtout, parce qu'elle aurait eu grand'peine à prendre sur elle-même de parler de semblables choses. Gobineau,Pléiades, 1874, p.123.
Moitié chair, moitié poisson. Synon. rare de ni chair*, ni poisson.Un de ces faubourgs équivoques de province, moitié chair, moitié poisson, sortes de traits d'union tirés entre la ville et la campagne (Courteline,Train 8 h 47, 1888, 2epart., 3, p.118).
Moitié figue*, moitié raisin. Synon. vieilli de mi-figue* mi-raisin.
Vx. Moitié guerre, moitié marchandise. ,,Vaisseau moitié guerre, moitié marchandise`` , ,,Vaisseau chargé de marchandises, qui est armé et en état de se défendre`` (Ac. 1835, 1878). Proverbial et fig., ,,Moitié guerre, moitié marchandise`` , ,,se dit en parlant D'une conduite, d'un procédé équivoque et douteux. Cet homme a fait sa fortune moitié guerre, moitié marchandise. Il signifie aussi, Moitié de force, moitié de gré. On l'a fait consentir à cet arrangement moitié guerre, moitié marchandise`` (Ac. 1835, 1878).
3. P. anal., vx et littér. ou fam. Compagne, épouse. Adam, (...) dont les tendresses À sa douce moitié prodiguaient les caresses (Delille,Paradis perdu, t.3, 1804, p.103).Le vieux Davy était assis près de sa porte, avec sa vénérable moitié aux cheveux roux, et une demi-douzaine de petits monstres de la même couleur (Nerval,Filles feu, Jemmy, Paris, H. Champion, 1931 [1854], p.231):
4. Bien que la pert' de ma moitié Fut pour mon âme un coup bien rude, Quéqu'temps après j'me suis r'marié, Histoir' d'en pas perdr' l'habitude... Verlaine,Poèmes div., Faut hurler avec les loups, 1896, p.147.
Vx et littér. Affranchi pour jamais de tes liens mortels, Vas-tu jouir enfin de tes droits éternels? Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie! (Lamart.,Médit., 1820, p.62):
5. À sa place d'honneur se distingue Nisus; (...) À ses côtés veillait le charmant Euryale. (...) Soudain Nisus s'écrie: «Ô moitié de mon ame! Est-ce un dieu qui m'inspire, est-ce un dieu qui m'enflamme?» Delille,Énéide, t.3, 1804, p.215.
4. P. méton. Milieu. S'arrêter à la moitié du chemin; être parvenu à la moitié de son existence. Le diamètre coupe le cercle par la moitié. Scier une pierre par la moitié (Ac.). Le soleil est à la moitié de sa course (Lautréam.,Chants Maldoror, 1869, p.235).Les souvenirs d'enfance se ravivent quand on a atteint la moitié de la vie (Durry,Nerval, 1956, p.132).
Loc. À moitié (de) + subst. Au milieu de. La muraille (...) avait à moitié de sa hauteur une longue planche où les sacs formaient une suite de petites bosses (Flaub.,Éduc. sent., t.2, 1869, p.145):
6. Milton mourut juste à moitié terme entre deux révolutions, quatorze ans après la restauration de Charles II, et quatorze ans avant l'avènement de Guillaume. Chateaubr.,Litt. angl., t.2, 1836, p.98.
À moitié chemin*. Synon. à mi-chemin.
B. − [En fonction de quantificateur, avec une visée soit vers l'entier, soit vers le zéro]
1. Partie importante d'un tout. Être absent la moitié du temps. Surmonter cette terreur du qu'en dira-t-on, dont se compose la moitié de la morale conventionnelle des gens du monde (Theuriet,Mariage Gérard, 1875, p.138):
7. Taine et Renan condamnent la moitié des écrivains − mais tout particulièrement les classiques − sur leur «arrière-pensée littéraire». Paulhan,Fleurs Tarbes, 1941, p.48.
Locutions
À moitié. Partiellement, en grande partie. Être à moitié endormi, étouffé, étranglé, mort; maison à moitié écroulée. Il était à moitié asphyxié par la fumée, il en avait plein la gorge, le nez, les yeux (Triolet,Prem. accroc, 1945, p.262):
8. Je vais (...) m'embarquer sur l'Union qui ne naviguera pas demain, sans doute, car la Seine est à moitié gelée. Flaub.,Corresp., 1862, p.2.
Faire (un travail, les choses) à moitié. Laisser (un travail) inachevé, (le) bâcler, ne pas s'y consacrer. Tu laisses la besogne à moitié faite! En voilà une lâcheté! Je vais finir, moi! (R.Bazin,Blé, 1907, p.12):
9. Il n'attendait rien (...) de cette banale croisière nocturne, mais Marino ne faisait jamais les choses à moitié. Le Redoutable, sur cette mer rassurante, avançait paré pour une rencontre, son équipage alerté, ses canons approvisionnés. Gracq,Syrtes, 1851, p.61.
De moitié. Pour une grande part, beaucoup. Il semble que le public, par ses sots préjugés, soit de moitié avec le gouvernement pour éteindre dans le coeur des académiciens jusqu'à l'envie de se distinguer (Marat,Pamphlets, Charlatans mod., 1791, p.265).Romaine ma première voisine, de moitié dans mes bonheurs et mes malheurs, comme j'étais dans les siens (Pesquidoux,Livre raison, 1928, p.268).
Pour moitié. Pour une grande part, pour beaucoup. Je vous prie de me mettre par la pensée pour moitié dans tous vos bienfaits; ça me portera bonheur (Sandeau,Mllede La Seiglière, 1848, p.327).Avoir gâché ses dons, contribué pour moitié à la ruine de sa mère, et être là, jeune et bien portant (Montherl.,Célibataires, 1934, p.758).
Emploi adv. À demi. Ils vous laissent sur la place moitié sans connaissance par la strangulation (Dict. compl. arg. Myst. Paris, 1844, p.64).Une variété d'œillets laquelle n'était pas moitié aussi belle, (...) aussi grande quant aux dimensions des fleurs que celles qu'ils avaient obtenues depuis longtemps chez la princesse (Proust,Guermantes 2, 1921, p.437).
Fam. Moitié(-)moitié; moitié, moitié. Entre les deux. Il le veut sérieusement [mourir], mais il pense à ce qu'il laisserait, et alors, il ne sait plus, il fait moitié moitié (Giono,Solit. pitié, 1932, p.138).Le film était bon? − Moitié, moitié (Davau-Cohen1972).
2. P. anal., fam., péj. [En parlant d'une pers.] Moitié de + subst.Personne qui n'a qu'une (petite) partie des qualités attribuées à quelqu'un. Un bâtard, une moitié de Médicis, un butor que le ciel avait fait pour être garçon boucher ou valet de charrue (Musset,Lorenzaccio, 1834, i, 2, p.92):
10. [Private Scott] désapprouvait (...) les fantaisies héroïques de son chef. Non qu'il fût peureux, mais (...) il venait d'épouser une charmante fille et, comme l'enseigne le capitaine Gadsby, (...) un homme marié n'est plus qu'une moitié d'homme. Maurois,Silences Bramble, 1918, p.86.
En partic. ,,Personne de petite taille. Une moitié d'homme`` (Ac. 1935).
Rem. V. mi- rem. 3.
Prononc. et Orth.: [mwatje]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. «L'une des deux parties sensiblement égales d'un tout» a) ca 1100 «d'un tout non dénombrable» (Roland, éd. J. Bédier, 473: Demi Espaigne vus durat il en fiet, L'altre meitet avrat Rollant, sis niés; 1205: En dous meitiez li ad briset le col); b) ca 1165 «d'un tout dénombrable» (Benoît de Ste-Maure, Troie, 8976 ds T.-L.: Toz desconfiz les ont chaciez, Ja n'en eschapast la meitiez); 2. début xiies. «partie d'un tout» (Benedeit, St Brendan, 954, ibid.: A denz tant fort la detirat [la beste] Que en tres meitez la descirat [in tres partes distraxit]); 3. 1165 «l'une des deux parties plus ou moins importantes d'un tout» greignor l'une meitié (Benoît de Ste-Maure, op. cit., 23024, ibid.); ca 1220 valoir mieus la moitié (Jean Renart, Lai de l'Ombre, 738, ibid.); 1erquart xiiies. (Renclus de Molliens, Miserere, 164, 10, ibid.: Mout porroies estre vaillans a le moitié mains de labour); 1690 la moitié du temps (Fur.); id. la plus grande moitié du zodiaque (ibid.); 4.1340-80 «l'une des deux parties rigoureusement égales d'un tout» (Baudouin de Condé, v. infra B 3 a); 1690 (Fur.: le diamettre couppe un cercle par la moitié); 5. a) 1330 moitié de ma vie désigne la Vierge (Chant du Roussigneul, éd. E. Walberg, 2); b) [par allusion au mythe de l'Androgyne du Banquet de Platon; cf. Loys le Roy dit Regius, Le Sympose de Platon, 1558, p.38, d'apr. G. Gougenheim ds Mél. E. Gamillscheg, 1952, p.45: ... les Androgynes, pour leur peché et orgueil avoir esté divisez en deux moitiez: desquelles sommes descenduz. Que par Amour soyons réunis, cherchant chacun sa moitié] 1542 sa moitié (A.Heroet, L'Androgyne de Platon, éd. F. Gohin, p.325, ibid.: Ainsi resent [la partie du tout restée sur terre] de sa moitié la perte Et ne veult rien que l'avoir recouverte); 1552 ma fiere moitié désigne une femme aimée (Ronsard, Amours, Sonnet 17, 7, éd. P. Laumonier, t.4, p.20); 1552 ma moitié désigne un homme aimé (Jodelle, Cléopâtre, IV, d'apr. G.Gougenheim, loc. cit.); 1610 sa plus chère moitié désigne une épouse (Montchrestien, Reine d'Écosse, III, ibid.); 1662 fam. votre moitié id. (Molière, École des femmes, I, 1). B. Loc. 1. a) ca 1170 de la mité loc. adv. (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 3100); 1596 de moitié (E. Pasquier, Recherches de la France, éd. Paris, 1643, VI, 12, p.487: Pompée qui... avoit accreu l'Estat de moitié); b) 1671 estre de moitié avec quelqu'un (Pomey); 2. a) ca 1179 moitié... moitié loc. adv. (Renart, éd. M. Roques, 1125: Il [Grinberz] li otroia ce qu'il vost Puis le baisa et si l'asout Moitié romanz, moitié latin); b) 1283 moitié a moitié (Beaumanois, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 472); 1318 moitiet-moitiet (Charte, Tournaisis, éd. Ch. Doutrepont ds Z. fr. Spr. Lit. t. 22, 1900, p.100); 3. a) 1216 a moitié loc. adv. «en deux moitiés, par le milieu» (Guillaume le Clerc, Fergus, 117, 12 ds T.-L.: ... en travers li a trenchïe La teste et le col a moitié); 1340-80 a moitiet «pour une partie qui est rigoureusement la moitié» (Baudouin de Condé, Dits et contes, 207, 67 ibid.: ... ot ja sa journee Faite a moitiet [li solaus] ... Car venus fu a mïedi); b) 1232 dr. doner [une piece de vigne] a mouteit «de manière à partager les bénéfices par moitié» (Coll. de S. Sauv. A Moselle ds Gdf. Compl.); 1580 fig. (Montaigne, Essais, I, XXVIII, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p.192: [en parlant d'un ami] Nous étions à moitié de tout); c) xiiies. a meitez «en partie seulement, imparfaitement» (Sermon poitevin, 6 ds T.-L.: Dex ne pardona pas a meitez); d) av. 1646 à moitié loc. prép. à moitié chemin (ap. F. Maynard, Œuvres, éd. 1646 d'apr. FEW t.6, 1, p.608 a); 1690 id. (Fur.). Du lat. medietas, -atis «milieu, centre» dans la lang. class. qui semble forgé, à partir de medius, par Cicéron (Tim., 23, TLL, s.v., 555, 55) pour traduire le gr. μ ε σ ο ́ τ η ς au sens de «moyen terme, moyenne (math.)»: ut in singulis intervallis particularum animae essent bina media - vix enim audeo dicere ,,medietates``, quas Graeci μ ε σ ο ́ τ η τ α ς appellant; sur le modèle de socius-societas. Le sens de «moitié» apparaît au iies. (Pseud. Quintil. ds TLL, s.v., 557, 55) et se développe au siècle suivant. À rapprocher du sens A 5 a, Horace, Odes, I, III, 8: Et serves animae dimidium meae (il s'agit de Virgile qu'un navire emporte vers la Grèce); cf. Schol. Hor. gloss. carm. 2, 17, 8 ds TLL, 557, 57: tu es medietas meae animae. À rapprocher de tenir, donner... à moitié, dr. (B 3 b), le lat. médiév. laborare (810-813), tenere (1021), dare (ca 1090) ad medietatem (Nierm.). Fréq. abs. littér.: 6606. Fréq. rel. littér.: xixes.: a)11112, b) 11153; xxes.: a)9103, b) 7160. Bbg. Gir. t.2 Nouv. rem. 1834, pp.62-63. _ Gougenheim (G.). La Déchéance d'un terme platonicien: ma moitié. In: [Mél. Gamillscheg (E.)]. Tübingen, 1952, pp.44-50.