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MATÉ, subst. masc.
BOT. Arbre voisin du houx, poussant en Amérique du Sud, dont les feuilles grillées et réduites en fragments servent à préparer une boisson. Le maté est un petit arbre originaire du bassin du Rio de la Plata et cultivé maintenant dans une grande partie de l'Amérique du Sud, où le maté est devenu une boisson habituelle (Lar. mén.1926).
P. méton. Feuilles du maté; boisson voisine du thé, préparée par infusion des feuilles. Le maté est une boisson fort en usage dans l'Amérique du Sud. C'est le thé des Indiens. Il consiste en une infusion de feuilles séchées au feu, et on l'aspire comme les boissons américaines au moyen d'un tube de paille (Verne, Enf. cap. Grant, t. 1, 1868, p.154).Un de ces pionniers que les grandes compagnies emploient pour la récolte du maté (Bernanos, Nuit, 1928, p.20).
Prononc. et Orth.: [mate]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1633 mati «sorte de calebasse», cité comme mot indigène (G. de La Vega, Le Comm. Royal, p.1047 ds König, p.146); 1716 maté, cité comme mot indigène (Frézier, Relation du voyage de la Mer du Sud, p.224, ibid., p.147); 1770 maté (Pernetty, Histoire d'un voyage aux Isles Malouines, t. 2, p.331, ibid.); 2. a) 1718 Mathe «variété de houx», cité comme mot indigène (Dralsé de Grand-Pierre, Rel. de div. Voy., p.10, ibid.); 1752 maté (Trév.); b) 1770 maté «boisson faite avec les feuilles de cette plante» (Pernetty, t. 1, p.282 ds König, p.147). Empr., par l'intermédiaire de l'esp. mate «calebasse» (1570, Lope de Atienza ds Fried.), «herbe; infusion» (mil. xviiies., ibid.), au quichua mate, mati, proprement «sorte de calebasse transformée en vase qui sert pour la préparation du maté» d'où l'«arbrisseau» lui-même et p. ext. «la boisson préparée avec les feuilles séchées de cet arbre».