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MARGARINE, subst. fém.
A. − CHIM., vieilli. Mélange de palmitine et de stéarine. De la combinaison nouvelle, il eût facilement séparé l'oléine, la margarine et la stéarine, en employant l'eau bouillante (Verne,Île myst.,1874, p. 182).
B. − ALIM. Produit utilisé le plus souvent pour remplacer le beurre, constitué par une émulsion stabilisée d'huiles, de graisses animales ou surtout végétales et d'eau, à laquelle on ajoute diverses substances telles des vitamines et des matières colorantes. Un pain de margarine. La formule de la margarine a évolué (Lar. encyclop.). Les margarines sont actuellement obtenues en émulsionnant les corps gras avec 16 % de lait écrémé (Luq.-Boud.Lait.1976):
. Le bourreau demeurait invisible. Il dirigeait tout Paris. Ses directives étaient simples. Il laissait tranquilles ses victimes: il ne s'agissait que de les laisser mourir peu à peu de faim. On les nourrissait à peine, une soupe, un peu de margarine. Mauriac, Baîllon dén.,1945, p. 477.
Prononc. et Orth.: [maʀgaʀin]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1813 chim. (Chevreul ds Annales de chim. et de phys., t. 88, p. 231); 2. 1869 «substance grasse ressemblant au beurre» (Catal. des Brevets d'inventions, Brevet no86480: l'oléomargarine, nommée vulgairement margarine, sortant de la presse, a la même composition immédiate que le beurre). Dér. du gr. μ α ρ γ α ρ ο ν «perle», var. de μ α ρ γ α ρ ι τ η ς «perle»; suff. -ine*. Fréq. abs. littér.: 34.
DÉR. 1.
Margarinerie, subst. fém.a) Fabrication, industrie de la margarine. La margarinerie ou la fabrique de graisses alimentaires (...) présente une variété importante de margarines et de graisses comestibles (Brunerie,Industr. alim.,1949, p. 143).L'utilisation de l'acide borique (...) n'aurait jamais provoqué aucun dommage. Il s'agit donc (...) d'un prétexte imaginé par une coalition ennemie groupant l'industrie laitière et la margarinerie (Meynaud,Groupes pression Fr.,1958, p. 239).b) P. méton. Lieu où l'on fabrique la margarine. On compte environ 20 margarineries actuellement en France (Brunerie, Industr. alim.,1949p. 52). [maʀgaʀinʀi]. 1resattest. a) 1949 «fabrication de la margarine» (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 41), b) 1949 «fabrique de margarine» (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 52); de margarine, suff. -erie*.
2.
Margarinier, subst. masc.Fabricant de margarine, ouvrier qui travaille dans l'industrie de la margarine. Le problème beurre − margarine se ramène en réalité à un jeu à trois: producteurs du beurre «fermier», fabricants du beurre «laitier», margariniers (Meynaud,Groupes pression Fr.,1958, p. 239).Emploi adj. Relatif à la margarine, à sa production. Il est permis de prévoir dans un proche avenir une réglementation plus rationnelle, qui encouragera la fabrication des margarines dans notre pays et le développement de l'industrie margarinière parallèlement au développement de l'industrie beurrière (Brunerie, Industr. alim.,1949, p. 52).Les décisions prises dans le secteur margarinier retentissent sur le sort des producteurs de coprah des Nouvelles-Hébrides et de Nouvelle-Calédonie (Meynaud,Groupes pression Fr.,1958p. 237). [maʀgaʀinje]. 1resattest. a) adj. 1949 industrie margarinière (Brunerie, Industr. alim., p. 52), b) subst. 1958 «fabricant de margarine» (Meynaud, Groupes pression Fr., 1958, p. 239); de margarine, suff. -ier*.