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MARGAILLE, subst. fém.
Région. (Belgique), fam.
A. − Dispute, rixe. Heureusement qu'il n'avait pas su tout de suite qui c'était, parce qu'il y aurait eu une belle margaille (A. Quernol,Toussaint de chez Dadite,Bruxelles, Office de publicité, 1937, p. 65 ds A. Goosse, Deux notes sur le fr. région. ds La Libre Belgique, 27 juill. 1981).
B. − Rare. Désordre (d'apr. Baet. 1971, p. 397 et Goosse, loc. cit.).
Prononc.: [maʀgaj]. Étymol. et Hist. 1927 margaye «dispute bruyante; vacarme; imbroglio» (Haust, Dict. des rimes, p.51). Mot wallon liégeois d'orig. incertaine. Peut-être dér. du m. néerl. marg(h)elen «enduire de marne», qui a dû prendre dans les différents dial. le sens de «souiller»; cf. le frison margeln «souiller», v. FEW t. 16, p. 516b. On note plus anciennement les sens de «péronnelle» (1812, Delmotte, Essai d'un glossaire wallon), «gourgandine» (1845, Simonin d'apr. Grandg. t. 2, 1, 1850, p. 82) et «mauvaise viande» (1880, ibid., t. 2, 2, p. 542), ce qui amène Haust, p. 391 puis Goosse, loc. cit. à rattacher margaye, pour lequel on suppose un sens propre «gâchis», à margouiller «souiller, salir; gâcher», margouillis* «gâchis», mais le FEW, loc. cit. écarte cette hypothèse et distingue deux étymons.