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MANGERIE, subst. fém.
Vieilli, fam.
A. − Action de manger beaucoup; repas plantureux. De jeunes Gargantuas pleurent, ventrus, maladifs de mangerie, buverie (Michelet, Journal, 1857, p. 365).Les grands dîners, les mangeries interminables, où l'on parlait de mangeaille, avec science et volupté (Rolland, J.-Chr., Antoinette, 1908, p. 835):
. Ils se gorgeaient de viandes, de poissons, de gibier, de truffes, de pâtisseries, et surtout de nos fruits (...). Les observateurs superficiels ne savaient que penser de cette mangerie sans faim et sans terme... Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 144.
B. − Exaction, spoliation, extorsion de fonds; dépenses excessives. Les mangeries des gens de justice sont effroyables. C'est une pure mangerie. On invente tous les jours de nouvelles mangeries (Ac. 1835, 1878). Il est établi d'ailleurs que la grande «mangerie» de la cour a été exagérée parce qu'elle était visible mais que, tout compte fait, les «profusions» de Calonne, les dépenses qu'il permit à la reine et aux frères du roi, n'excèdent pas ce que Turgot lui même avait consenti (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 19).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃ ʒ ʀi]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1268 «action de manger beaucoup» (Claris et Laris, 27010 ds T.-L.); 2. 2emoitié xves. fig. «exaction» (Juv. des Urs., Hist. de Ch. VI, an 1407, Michaud ds Gdf.). Dér. de manger1*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 11.