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MALVERSATION, subst. fém.
Souvent au plur. Détournement d'argent, de fonds, commis par un employé dans l'exercice de sa charge, de ses fonctions. Affreuses, indignes malversations; couvrir les malversations de qqn; renvoyer qqn pour cause de malversations; être coupable de malversations. Il fut renvoyé le 20 septembre. On le soupçonnait violemment de malversations : on lui demanda ses comptes, il refusa de les rendre (Marat, Pamphlets,Nouv. dénonc. Necker, 1790, p. 172).Il ne craignit point d'attaquer les malversations des collecteurs et receveurs, et bien plus encore les dispensateurs des finances du roi (Barante, Hist. ducs Bourg.,t. 3, 1821-24, p. 298).
P. ext. Faute, erreur; mauvaise action. Nous avons coutume de dire que quand l'ingestion d'un repas empiète sur la digestion du précédent, il y a malversation (Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 242).Étant donné l'intelligence du suffrage universel, si nous ne nous livrions pas à des malversations électorales, nous serions des dupes, des foutues bêtes (Goncourt, Journal,1881, p. 137).
Prononc. et Orth. : [malvε ʀsasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1387 (Convention imposée au connétable de Bretagne ds Froissart, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 12, p. 382, note); 1534, 16 oct.-1535, 27 mars (doc. ds E. Coyecque, L'Hôtel-Dieu de Paris au Moy.-Âge, t. 1, p. 350). Dér. de malverser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 35.