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MALSONNANT, -ANTE, adj.
A.− THÉOL. Contraire à la doctrine reçue. [Le curé :] (...) Grisel, oui! c'est un homme qui a été frappé d'interdiction pour avoir avancé plusieurs propositions malsonnantes et toutes voisines de l'hérésie (Balzac, Œuvres div.,t. 1, 1824-30, p. 263).Les façons [de Cerdon] de distinguer Dieu du créateur (...) parurent malsonnantes à bon droit (Renan, Église chrét.,1879, p. 321).
B.− Choquant, contraire à la décence. Il engraissait (...) se débraillant, avec de grossières gaietés, des plaisanteries malsonnantes (Zola, Fécondité,1899, p. 433).Enfin, il ne fut tenu à table aucun propos malsonnant ou prêtant à la malveillance (A. France, Crainquebille,Gdes man., 1904, p. 161):
1. Le sang entré dans le pantalon, justement j'entends quelqu'un qui parle de moi par derrière. J'entends quelqu'un dire : Eh bien, elle a du rouge partout! Quelle parole malsonnante! Jouve, Scène capit.,1935, p. 42.
C.− Désagréable à l'oreille, qui sonne mal :
2. Mais quand la partie supérieure extrême procède par seconde majeure ascendante, il en résulte le plus souvent un effet peu satisfaisant : (...) toutefois cet effet malsonnant disparaît dès que l'octave n'est pas placée dans les deux parties extrêmes. Reber, Harm.,1949, p. 15.
REM.
Malsonner, verbe intrans.Sonner mal. Le grand fondement que je fais de mes espérances, c'est sur le soin qu'on a pris de nous appeler par télégramme, encore que le mot de télégramme malsonne ici! (Morand, Homme pressé,1941, p. 28).
Prononc. et Orth. : [malsɔnɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1417 « contraire à la morale, à la bienséance (parole) » (Clément de Fauquembergue, Journal, éd. A. Tuetey, t. 1, p. 9); 2. 1740 théol. propositions mal sonnantes (Ac., s.v. sonnant). Mot comp. de mal2* et de sonnant*. Fréq. abs. littér. : 25.