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MALICIEUX, -EUSE, adj.
A.− Vieilli. Qui est habité des forces insidieuses du mal. L'esprit malicieux du piano cogna à coups pressés (Arnoux, Suite var.,1925, p. 5):
1. La manière dont elle se plaisait à ourdir ses conspirations contre le bonheur domestique du pauvre prêtre portèrent [sic] l'empreinte du génie le plus profondément malicieux. Balzac, Curé Tours,1832, p. 206.
B.−
1. Qui a un penchant à se jouer, à se moquer d'autrui :
2. Le damné valet, malicieux comme un singe, prétendait que le pauvre homme avait beau jouer de la prunelle, lancer des regards assassins dans les loges (...) mais qu'il n'était pas parvenu encore à donner la plus légère envie de sa peau à la moindre baronne, même âgée de quarante-cinq ans, couperosée et constellée de signes moustachus. Gautier, Fracasse,1863, p. 32.
2. Qui dénote ce penchant. La figure fraîche et malicieuse d'une jolie femme (Hugo, L. Borgia,1833, iii, 1, p. 164).Elle a, de temps en temps, sous sa plume de petites anecdotes espiègles et malicieuses (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 4, 1859, p. 171).Elle le regarda d'un air à la fois malicieux et embarrassé (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 56).
Prononc. et Orth. : [malisjø], fém. [ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1155 « (d'une personne) méchant, pervers » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 5694); ca 1265 « où il y a de la méchanceté » levres malicieuses (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, II, 62, p. 240); 2. 1690 « qui est enclin aux railleries » (Boursault, Fabl. d'Esope, III, 6 ds Littré); 1821 « qui dénote un esprit taquin » malicieux sourire (Latouche, L'Héritier, Lettres amans, p. 113). Empr. au lat. malitiosus « méchant, trompeur, fourbe », lui-même dér. de malitia, v. malice. Fréq. abs. littér. : 371. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 453, b) 492; xxes. : a) 593, b) 570.