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MALAPPRIS, -ISE, adj.
A. − [En parlant d'une pers.] Qui manque d'éducation, impoli, grossier. Quel est le fournisseur malappris qui n'eût pas fait crédit à Jacques Falleix? (Balzac,Splend. et mis.,1844, p. 221).Bunuelo s'assit à leur table, et, comme entrée en matière, s'excusa d'être si malappris. Il n'avait pas reçu d'éducation (Montherl.,Bestiaires,1926, p. 438).
Emploi subst. Passer pour un malappris; agir en malappris. À la bonne heure, tu ne restes pas coiffé comme ces malappris qui passent devant moi comme devant une borne (R. Bazin,Blé,1907, p. 22).T'auras bientôt fini de me regarder comme ça (...), espèce de malapprise? (Bernanos,Mouchette,1937, p. 1316).
B. − [P. méton., en parlant du comportement] Qui dénote un manque d'éducation. Il avait conscience de la façon malapprise dont il était tombé au milieu de ce monde gras, en maigre naïf (Zola,Ventre Paris,1873, p. 679).Van Noort en avait la brutalité [du peuple] (...) le goût du vin, le verbe haut, le langage grossier, mais franc, la sincérité malapprise et choquante, tout en un mot, moins la bonne humeur (Fromentin,Maîtres autrefois,1876, p. 32).
Prononc. et Orth.: [malapʀi]. Ac. 1835, Littré, Lar. 19e: mal-appris, Ac. 1878 et 1935: malappris. Étymol. et Hist. 2equart xiiies. mal apris «sans éducation, mal élevé» (Lapidaire en vers, 1270 ds L. Pannier, Les Lapidaires fr. du M. Age, p. 276); cf. 1578 [éd.] femme insolente et malapprise (Vigen., Tabl. de Philos. fr., fo263 rods Gdf. Compl.). Comp. de mal2* et de appris*. Fréq. abs. littér.: 24.