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* Dans l'article "LOURDE,, subst. fém."
LOURDE, subst. fém.
Arg. Porte. Remuer, ouvrir, défoncer la lourde; mettre, foutre à la lourde. Il se ramène, il bondit, il caracole jusque devant notre porte... Il attrape le bec de cane... Il secoue la lourde comme un pommier... (Céline,Mort à crédit,1936, p. 535).Je bouclais la lourde et les fenêtres du rez-de-chaussée (Cendrars,Homme foudr., 1945, p. 26).
REM.
Lourder, verbe trans.,arg. Mettre à la porte, mettre dehors sans ménagement. Se faire lourder de son boulot. Cromagnon, pour venir à bout des alcooliques, il n'a que la ressource de les lourder... Encore il ne peut virer que les plus nuisibles, ceux qui titubent trop souvent (A. Boudard, L'Hôpital,Paris, La Table Ronde, 1972, p. 170).
Prononc.: [luʀd]. Étymol. et Hist. 1628 «porte» (O. Chéreau, Le Jargon ou Lang. de l'arg. réformé, p. 14). Substantivation au fém. de l'adj. lourd* après ell. d'un subst. tel que porte. D'apr. Esn. il n'y aurait pas réf. à l'idée de poids, ou d'obstacle de la porte, mais au fait que cette dernière exclut sans charité d'apr. le sens «impoli» de l'adj. (cf. l'ex. de Guillaume de Digulleville cité s.v. lourd) ou qu'elle tourne d'apr. le sens «qui a le tournis» attesté surtout dans les dial., v. FEW t. 5, p. 467b et 468a. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907] p. 75.