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LINGERIE, subst. fém.
A. − Confection et commerce du linge. Lingerie pour hommes, dames; lingerie de maison. Faire commerce de lingerie (Ac.1935).
P. méton.
Atelier où l'on confectionne, magasin où l'on vend du linge. Tout un quartier commerçant, des merceries, des lingeries, des ganteries, des bimbeloteries, dormant dans l'ombre (Zola, Bonh. dames,1883, p. 709).On sait que la cité comporte sa rue commerciale avec des emplacements pour boucheries, épiceries, lingeries, pharmacies (Le Monde,19 janv. 1952, p. 4, col. 5).
Rare. Ensemble du personnel qui travaille à la confection ou à la vente du linge. L'avis de la lingerie fut unanime : la nouvelle venue était quelconque (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 62).
B. − Articles de linge. Une pèlerine qu'une de leurs amies avait remarquée dans un riche magasin de lingerie situé au coin de la rue de la Paix (Balzac, Bal Sceaux,1830, p. 134).Elle avait appelé d'un signe une vendeuse du rayon de la lingerie (Zola, Bonh. dames,1883, p. 473).
En partic. [Le plus souvent à propos de linge féminin]
Vêtements de dessous; en partic. sous-vêtements féminins; accessoires d'une tenue distinguée. Lingerie féminine, intime. Ce surcroît d'aisance et de bonne humeur que confèrent une lingerie fine, un col ajusté, un vêtement de bonne coupe (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 215).Sur le plancher gisaient des lingeries de nylon, des bas, des fards, des étoffes (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 329):
... les articles de lingerie fine, les manchettes et les cravates blanches, les fichus et les cols blancs, une variété infinie de fanfreluches légères, une mousse blanche qui s'échappait des cartons et montait en neige. Zola, Bonh. dames,1883, p. 780.
Tissu fin et léger utilisé dans la confection de ce linge. Cette luxuriante chevelure blonde qui s'échappait à profusion du bonnet de lingerie et semblait protester contre cette modeste coiffure (Ponson du Terr., Rocambole, t. 2, 1859, p. 387).Elle avait une robe de taffetas noir, à taille haute et à guimpe de lingerie, qui lui seyait à merveille (Pourrat, Gaspard,1925, p. 17).
C. − Pièce(s) réservée(s) à l'entretien du linge, dans une maison ou une collectivité. On enseignait aux héritières des premières maisons de France les soins domestiques. On les employait tour à tour à la lingerie, à la bibliothèque, au réfectoire (France, Vie littér.,1888, p. 40).
Prononc. et Orth. : [lε ̃ ʒ ʀi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Av. 1320 [ms. xives.] « commerce, marché du linge fin » (Guillot de Paris, Dit des rues de Paris ds Barbazan et Méon, Fabliaux et contes, t. 2, p. 260, 331); 2. 1552 « ouvrage en linge, ensemble de pièces de linge » (Est., s.v. linteum - lintearius : negotiatio lintearia. Marchandise de linge ou de lingerie). B. 1508, 20 sept. « pièce où on serre, où on entretient le linge » (Inventaire ds Comptes des dépenses de la construction du château de Gaillon, éd. A. Deville, p. 517). Dér. de linge*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 201. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 14, b) 198; xxes. : a) 621, b) 361. Bbg. Quem. DDL t. 16.