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LIBAGE, subst. masc.
BÂT. Gros moellon grossièrement équarri que l'on emploie noyé dans l'épaisseur d'un mur ou dans celle d'une fondation pour en augmenter la résistance. Les gros moellons ou libages servant d'habitude à l'exécution des fondations sont plus ou moins irréguliers (Degrand, Résal, Ponts en maçonn.,1888, p. 132).
Maçonnerie de libage. Assise de maçonnerie construite avec ce type de moellons pour résister à la forte pression d'une colonne, d'une poutre, d'un poteau p. ex. À défaut d'autres matériaux, quelques pierres gélives peuvent être employées comme maçonnerie de libage dans les travaux de fondation (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 91).
Prononc. et Orth. : [liba:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1676 (Félibien, p. 512, s.v. carreaux de pierre : On appelle carreaux de pierre lorsqu'il n'y en a que deux ou trois à la voye; quand il y en a davantage, on dit libes ou libage et quand il n'y en a qu'un, on dit quartier de pierre). Dér., avec suff. -age*, de lib(b)e « bloc de pierre » (1385, Arch. nat. KK 257, fol. 32 ds Gay; 1507, Compte, Evreux ds Mél. publ. par la Société d'hist. de Normandie, t. 7, 1907, p. 71), d'orig. obsc.; d'apr. J. Hubschmid ds FEW t. 5, p. 294 a, libe serait issu de la base *libba qui, n'ayant pas de corresp. dans les lang. germ., pourrait être d'orig. prégauloise.