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LARVÉ, -ÉE, adj.
A. − [En parlant d'un état pathol.] Qui ne se manifeste pas complètement ou qui se manifeste par des symptômes atypiques, différents de ceux qu'on attend (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971). Épilepsie, fièvre larvée. Elle (...) faisait de la neurasthénie larvée ainsi que toute femme qui se fane et sent se flétrir sa beauté (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 370).
B. − Qui existe de manière sourde, latente, qui ne se manifeste pas complètement ou qui le fait d'une manière insidieuse. L'opposition cléricale est en effet la plus dangereuse de toutes, parce qu'elle est sournoise, larvée. La résistance qu'elle oppose est élastique (Bernanos, Gde peur,1931, p. 210).L'interventionnisme larvé du président Roosevelt ne peut trouver aucune justification, sinon dans la conjonction étroite de certains grands intérêts anglo-américains (L'Œuvre,15 avr. 1941, p. 28).On sait comment le régime du Directoire a sombré dans l'impopularité et une anarchie larvée et comment Bonaparte y mit fin par le coup d'État du 18 Brumaire an VIII (Vedel, Dr. constit.,1949, p. 74):
... l'état de guerre civile larvée, dans lequel nous vivions tous en Europe, ne laissait à aucun homme le pouvoir de se retrancher : bon gré mal gré, nous étions engagés dans un débat où il y allait de la conception même que nous nous faisions de la créature humaine et de son destin terrestre. Mauriac, Journal occup.,1944, p. 335.
Prononc. et Orth. : [laʀve]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1814 pathol. fièvres larvées (Nysten); 2. 1924 fig. « qui ne s'est pas encore manifesté d'une façon nette » petite guerre larvée (Montherl., Olymp., p. 246). Dér. de larve*; suff. *. Fréq. abs. littér. : 16.