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JUNIOR, adj. inv. et subst.
A. − Adj., COMM. ou fam. et p. plaisant. [Après un patronyme, désigne le fils par rapport à son père ou le plus jeune des frères par rapport à ses aînés] Et vous, monsieur de Saqueville junior vous étudierez sur les lieux la question de la colonisation (Mérimée, Deux hérit.,1853, p. 82).
Sous Louis XIII, ces quatre familles produisaient déjà des Massin-Crémière, des Levrault-Massin, (...) tout cela bariolé de junior, de fils aîné, de Crémière-François, de Levrault-Jacques... Balzac, U. Mirouët,1841, p. 19.
B. −
1. Subst. Enfant ou adolescent. L'association des juniors du Muséum, réservée aux enfants (Musées Fr.,1950, p. 26).Soldes Chaussures Femmes-Juniors-Enfants (Le Figaro,5-6 janv. 1952, p. 2, col. 7).
2. Adj. postposé. Qui concerne les jeunes, qui leur est destiné. Mode, style junior (cf. Gilb. 1971).
C. − SPORTS
1. Subst. Jeune sportif appartenant à la catégorie intermédiaire entre celle des cadets et celle des seniors (entre 14 et 21 ans, selon les sports). Durée du jeu [de hand-ball] : deux fois trente minutes avec pause de dix minutes pour les seniors et juniors masculins (Jeux et sports,1967,p. 1391).
En appos. En 1960, B. Durand et J.-C. Couronneau (France) triomphèrent aux championnats d'Europe juniors devant les Espagnols (Jeux et sports, 1967, p. 1550).
2. Adj. postposé. Propre à cette catégorie. Match junior. Durée de la partie, deux périodes égales de 45 minutes chacune (...) pour les équipes senior et junior, cadets (Mercier, Football,1966, p. 22).
Prononc. et Orth. : [ʒynjɔ:ʀ]. Att. ds Ac. 1935. Au plur. des juniors mais des équipes junior. Étymol. et Hist. 1. 1761 sieur Fouquet junior (L'Avant-Coureur, 3 août, 486 ds Quem. DDL t. 18); 2. 1892 sports (Baudry de Saunier, Cycl., p. 365 : Les Juniors sont tous les coureurs qui ne sont pas encore jugés dignes de devenir seniors). Emploi du compar. lat. junior « plus jeune » du lat. juvenis « jeune » d'après l'usage anglais ajoutant cette indication après un nom de famille pour désigner la plus jeune de deux personnes de même nom, attesté d'abord en lat. médiév. puis en angl. au xviies. (cf. NED) ainsi que d'après l'usage en angl. pour qualifier ou désigner les personnes plus jeunes ou moins expérimentées dans une activité quelconque ou une profession (subst. dès le xvies., cf. NED; mentionné en fr. en 1672, cf. L'État présent d'Angleterre, traduit de l'anglais d'Éduard Chamberlayne par de Neuville, t. 2, p. 39 : l'Évêque junior, c'est-à-dire le dernier consacré), cet usage existant déjà en lat. tardif (cf. FEW t. 5, p. 74 et t. 18, p. 76a). Fréq. abs. littér. : 34. Bbg. Humbley t. 2 1974, p. 567. - Quem. DDL t. 18.