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IRRÉCOUVRABLE, adj.
Qu'on ne peut recouvrer. Impôt, somme irrécouvrable. La fortune de M. Honoré de Gabry (...) n'était transmise aux héritiers (...) d'immeubles hypothéqués et de créances irrécouvrables (France, Bonnard,1881, p. 363).
Au fig. Qui ne peut plus exister, se présenter à nouveau. Ce moment insignifiant est unique, irrécouvrable, inimitable, comme tous les moments de l'existence de toutes choses (Maeterl., Hôte inconnu,1917, p. 155).
Prononc. et Orth. : [iʀ(ʀ)ekuvʀabl̥]. Att. ds Ac. dep. 1878. Irrécouvrable, irréligieux, irréligion, irrémédiable, irrémissible, irréprochable ont un mot de base sans accent aigu : recouvrer, religieux, religion, etc., d'où parfois : [iʀ(ʀ)əkuvʀabl̥]. V. irréligion. Étymol. et Hist. Cf. début xves. [ms.] le dér. irrecouvrablement ([P. Le Fruitier dit Salmon] Traict., ms. Genève 165, fol. 250 rods Gdf. : Tresors perdus irrecouvrablement); 1. 1416-28 « irrémédiable, irréparable » chose inrecouvrable (Christine de Pisan, Epistre de la prison de vie hum., éd. S. Solente ds Bibl. Ec. chartes, t. 85, 1924, p. 283); 2. fin xves. « dont on ne peut reprendre possession » cont. milit. ville irrecouvrable (Commynes, Mém., éd. J. Calmette, V, 17 [avr. 1477], t. 2, p. 203). Dér. de recouvrable*; préf. in-1*.