Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
INTERLOCUTION, subst. fém.
Vieilli
A. − Propos échangés par les interlocuteurs dans un dialogue; discours qu'ils tiennent. Pour donner le temps à Jésus de revêtir sa robe blanche et éblouissante et tout son appareil de transfiguration, on introduit une interlocution de Madeleine en manière d'intermède (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 3, 1862, p. 406):
... si l'on peut dire que les interlocutions [dans cet ouvrage] ressemblent parfaitement à celles qu'on entend tous les jours autour de soi, ce n'est pas à dire pour cela qu'elles soient toujours très naturelles. Delécluze, Journal,1825, p. 142.
B. − DR. ,,Jugement par lequel on prononce un interlocutoire. Arrêt d'interlocution`` (Ac.).
Prononc. et Orth. : [ε ̃tε ʀlɔkysjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1546 « interruption faite dans une conversation (par quelqu'un qui objecte quelque chose) » (Est. ds Rom. Forsch. t. 32, p. 92); 2. 1611 « jugement préparatoire par lequel on prononce un interlocutoire » (Cotgr.); 3. 1685 « tout discours qu'échangent les interlocuteurs dans un dialogue » (Maucroix, La Fontaine ds La Fontaine, Œuvres, éd. H. Régnier, t. 8, p. 340). Empr. au lat.interlocutio « action d'interrompre en parlant, interpellation », qui a pris, dans la lang. jur., le sens de « sentence interlocutoire » en b. lat. (cf. Nierm.). Bbg. Niedermann (M.). À propos de fr. interlocuteur. Vox rom. 1953-54, t. 13, pp. 16-23.