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INNOVATEUR, -TRICE, adj. et subst. masc.
I. − Emploi adj. Qui innove, qui est à l'origine d'une nouveauté. Pensée innovatrice. Un vieil et très mauvais acteur (...) l'ennuyeux et royaliste Naudet, fut si choqué du génie innovateur du jeune Talma, qu'il le provoqua plusieurs fois en duel (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 97).Notre école [de violon du xviiiesiècle ] (...) ignore (...) l'audace innovatrice des violonistes transalpins (Laurencie, Éc. fr. violon,1924, p. 211).
− Dans le domaine de l'industr. et des affaires.Ce ne sont pas les mécanismes du marché qui peuvent garantir que les oligopoles seront innovateurs aux moindres frais et au mieux pour la collectivité (Perroux, Écon. xxes., 1964, p. 634).
II. − Emploi subst. masc. Synon. usuel novateur.Il [Delacroix] est, dans son art, l'innovateur et l'oseur par excellence (Sand, Hist. vie, t. 4, 1855, p. 238).Cette innovation [la radio] relativement récente a trop de portée pour que l'on puisse passer sous silence les noms des innovateurs (Enseign. mus., 2, 1950, p. 4):
On forme encore beaucoup de nouveaux mots en faisant suivre d'un nom un verbe à l'impératif singulier ou un substantif verbal (...). Les combinaisons sont nombreuses par lesquelles se façonnent les mots composés; ce n'est pas ici le lieu de les expliquer, mais on peut conseiller, en principe, à tous les innovateurs d'avoir toujours sous la main les deux livres admirables de Darmesteter sur la formation actuelle des mots nouveaux et des mots composés. Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 34.
[Avec un compl. prép. de désignant la nouveauté introduite] Héritiers de la civilisation du livre et encombrés par les dégénérescences de son épuisement, innovateurs de la civilisation de l'image mais débordés par ses impatiences qui nous bousculent et que nous ne concevons pas encore assez clairement pour les dominer (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 52).
Prononc. et Orth. : [in(n)ɔvatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1483 (J. Molinet, Rom. de la Rose moralisé, V ds N. Dupire, J. Molinet, la vie, les œuvres, p. 265). Dér. du rad. de innover*; suff. -(at)eur2*. Fréq. abs. littér. : 25.